Yon Nethir, Un Espoir pour le Nord ?

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Né dans une époque plus ou moins marquée par la paix relative, Yon Nethir, descendant pure souche d'une famille nordienne, marque les esprits par sa haine de l'Empire. En vérité, Yon Nethir, du haut de son armée, s'était battu corps et âme pour défendre son Royaume, en vain. Aujourd'hui, il n'est animé que par la vengeance. La légende dit qu'il aurait tué un bon nombre de ses collaborateurs qui voulaient se rendre à l'Empire.

Yon, très nostalgique, assistait impuissant à la fin de son Royaume. Et lorsque ses amis et soldats, ce qu'il en reste et ceux qui osent encore le suivre. Ormer Garan était l'un d'eux. Imposant physiquement, ce soldat hargneux et sanguinaire a prouvé sa valeur, aux yeux de Yon, lors des différentes batailles menés, faisant constamment parti des survivants, malgré le fait qu'il soit en première ligne. Il est, pour ce groupe de survivants, la force brute. Njal Mornan, lui, était plus réfléchi mais tout aussi loyal et beaucoup moins fort, surtout. Cheveux longs et noirs bouclés tombant sur ses épaules, ce sergent dans l'armée du Nord a plus brillé par sa capacité à garder son calme et à diriger ses hommes que par ses talents de combattant. Mais Yon ne voit pas la guerre comme un tournoi : l'esprit est une arme aussi dangereuse que l'épée. Vanahem Prédeaux, qui, lui, était le bel âtre du groupe, est étonnement le second direct de Yon. Grand, téméraire et subtil, cet homme était capable de réfléchir au détail qui tuait. D'autres soldats ornent l'armée cachée de Yon Nethir : Silas Abdegan, Galvius Aran, Bern Grenwod, Kelron Dacan en sont des exemples types. On dit qu'ils sont dix, ils sont en vérité presque quarante.


Yon Nethir n'avait pas de camp ni de place forte réelle, il se devait d'être nomade. Il allait de ci, de là, trouvant refuge un peu partout, terrain ou village, montagne ou forêt… tout était bon pour se cacher de l'Empire, et pour conspirer en même temps. Lui et ses hommes étaient très minutieux, et n'esquivaient aucun détail. Il n'engageait aucune escarmouche s'il avait une chance, ne serait-ce que minime, de perdre un Homme. Il dénombre onze pertes, dont son demi frère benjamin, à l'âge de vingt-et-un ans. Fernan Nethir, de son nom, avait pris une flèche dans le cou. On dit qu'il tint bon au point d'arriver à marmonner quelques mots avant de rendre l'âme. Seul Derian Cilien avait le même âge. Ce dernier avait la chance d'avoir appris auprès des plus grands, comme Bjarnar Napworce, mort durant la guerre contre l'Empire. On surprend parfois le groupe, rassemblé, discutant stratégie, politique et autre.

« L'Empire n'est qu'une partie de notre objectif. Il nous faut un Roi pour prendre la tête du Royaume.
– On ne sait même pas ce que l'Empire a fait de lui.
– Nous ne sommes que quarante. Autrement dit, pas de quoi garantir la paix, garder le peuple, et diriger le Royaume.
– Oui, et on n'a pas les moyens non plus de se diviser en dix groupes pour trouver un Roi qui n'existe pas.
– Vous croyez réellement que nous sommes les seuls survivants du massacre ?
– Les nobles qui ont baissé leurs pantalons ont du survivre, tout comme le peuple qui n'a pas subi le siège.
– Proche de la défaite, certains ont du fuir avant de mourir. Du connu.
– Le Roi est un détail. À quoi bon respecter un Roi qui a une chance d'échouer, ou qui n'a pas encore libéré le Nord ?
– Silas a raison. Tâchons déjà de donner du fil à retordre à l'Empire, et on en reparlera en enfer.