Le Seigneur des Anneaux RPG : Mille Ans Après
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 Le Résistant du Nord devient Parjure de l'Empire

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Eorlund le Grand
Eorlund le Grand
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MessageSujet: Le Résistant du Nord devient Parjure de l'Empire   Le Résistant du Nord devient Parjure de l'Empire EmptyMer 7 Déc - 22:40

550 de large
Hirluïn Irmenon


Présentation
Âge 25 ans.
Peuple Arnorien, Impérial, Dunedain
Lieu de naissance Tharbad, Cardolan
Localisation Actuellement au Rhovanion
Allégeance Aucune
Rang Grand Commandant des Hérauts.
Parenté et personnes proches Sa femme, sa mère, ses frères et sœurs, ses amis, ses criminels…
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Mon prénom Sacha
Mon âge 18 ans, 19 dans un mois.
Comment j'ai connu ce forum J'y étais déjà avant.
Je fais du RP depuis Depuis que t'es né, connard.

VOTRE AVATAR



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Background


Né noble d'une maison relativement influente de Tharbad, Hirluïn, porte son nom en l'honneur de l'ancien Seigneur Hirluïn le Beau des collines de Pinnath Gelin, mort lors de la Bataille des Champs du Pelennor du Troisième Âge, en l'an 3016. Et pourtant, si le surnom du "beau" s'accorde aussi bien au Seigneur du Gondor qu'à ce jeune noble du Cardolan, certains traits divergent entre nos deux personnages. Nous le verrons plus tard. Hirluïn est le fils aîné de Hernon Irmenor, et de son épouse, Alriel, marié en l'an 970. Leurs enfants vinrent peu après le mariage. Hirluïn, l'ainé donc, est né en 975. Sa famille nombreuse se compléta très rapidement. En 977 nait sa sœur Ennariel. Suit un autre garçon, en 980, nommé Erchirion. S'enchaîne la naissance avec, en 981, un autre garçon, Amrothos. Deux sœurs suivront en 983 et 986 : Meyril et Eryniel. La fratrie se conclut par la naissance de Duilin, en l'an 991, petit dernier de la famille.

Hirluïn, dès son enfance, n'en était pas un comme les autres. Insolent, indiscipliné, bagarreur, manipulateur… il avait une personnalité exécrable, et son père souhaitait juste qu'il grandisse. À l'époque, il ne savait pas qu'il était au bout de ses peines. En plus de faire n'importe quoi, Hirluïn entrainait toute sa fratrie dans ses bêtises. Certains plus que d'autres, certes, mais peu n'étaient pas complices de ses bêtises. En grandissant, et en apprenant pourtant tout ce qu'apprenait un noble : lire, écrire, compter, l'histoire, la culture, les arts, le combat et autres, Hirluïn ne changeait en rien. Pire encore, il passait de simples bêtises à du banditisme. Si, lors de son enfance, il ne faisait qu'embêter les autres enfants qu'il connaissait, en grandissant, il commençait à voler, allant jusqu'à tuer encore plus tard. Pourtant, il était un homme malin, futé, et avec un esprit tranchant. C'est peut être ce qui lui permis d'éviter la prison plusieurs fois. Ses parents, ni personne, ne savait pourquoi il était ainsi.

◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊

Extrait d'un rapport d'un garde de la prison de Tharbad :
… Et ce type là, qui rôde depuis trois semaines maintenant. Je le vois, à chaque fois, je ne sais pas ce qu'il fait. Il est à deux doigts de me faire peur. J'ai l'impression qu'il nous observe, parfois je le vois noter deux ou trois trucs, et il a une épée, en plus. L'autre fois, sous la pluie, j'entends un bruit sourd. Comme si un truc se cassait. Un banc. Je pense que je ne pourrai pas tenir la porte seul, mon Capitaine, et j'aurai besoin d'un ou deux gardes en plus à l'entrée principale. Je vous distingue mes respects, et vous sais gré de votre attention.


Soldat Timroel.



Rapport de Pharazôn Grimanîr sur la Prison de Tharbad :
À partir du coucher du soleil, la garde est assez ambivalente sur la surveillance. Parfois il y'en a deux, parfois il y en a qu'un, et parfois ils sont cinq. Autrement dit, il faudra agir vite. Même si la nuit nous cachera en partie, il sera nécessaire de trouver une échappatoire sécurisée. Il faudrait que l'on sache combien ils sont à l'intérieur. Lorsque la lune est vraiment visible dans le ciel, j'ai remarqué que le gars terminait seul. Je l'ai vu me dévisager, je ne sais pas s'il sait.

Capitaine, si vous voulez vraiment infiltrer la prison pour libérer les criminels, je ne sais pas comment vous comptez vous y prendre. Nous sommes, après tout, dans une des plus grandes villes d'Arnor, et la garde régulière peut toujours appliquer s'il arrive à faire sonner l'alarme. Mais, je ne doute ni de vos desseins, ni de vous-même, Ser, et je vous suivrai, épée au poing, pour vous aider à accomplir cette première étape.


Pharazôn, ton ami et soldat,



Ordres d'Hirluïn, destiné à ces hommes quant à l'infiltration de la prison de Tharbad :
Mes amis, l'heure est venue. Il est grand temps de libérer ces insoumis du joug d'un Roi de pacotille. Ralliez ceux qui le voudront au point de rendez-vous établi lors de la première réunion. Si la garde rapplique, amenez nos frères dans ma maison secondaire près des murailles. Vous aurez précisément deux heures pour agir dans la discrétion. Passez ce délai, et vous devrez faire face à toute la garde. Mes troupes embusquées agiront si un impair fait surface, mais certainement pas quand toute la garde rappliquera pour vous rosser. Soyez prudent, ne prenez que du léger et faites en sorte de libérer le plus de prisonniers possibles. Pendant ce temps, j'irai nous trouver un refuge près d'Annuminas, afin que l'on fasse pareil là bas avant de reconduire nos hommes vers un endroit sûr et peu gardé de l'Arnor. Toute personne qui bafouera ses devoirs sera condamné à mort.


Capitaine Hirluïn Irmenor



Lettre d'Ennariel Irmenor à son frère Hirluïn :
Mon frère, nous sommes arrivées à Annuminas hier soir, avec toutes nos sœurs et toutes les femmes prêtes à te suivre. J'ai réussi à les sauver de la difficulté du voyage, et aussi à en rallier d'autres à notre cause. Je suis toujours étonnée du nombre de nobles que tu as réussi à rallier, mais notre nombre croît de jour en jour. J'espère que vous réussissez à faire ce que vous devez faire, d'autant plus que je détiens des informations que je ne peux te délivrer par lettre. J'espère que vous nous viendrez vite.


Ta sœur bien aimée, Ennariel.


Extrait d'une note personnelle d'Hirluïn, datant probablement de 991 :
Cet Empire ne vaut pas la peine. Il devrait exploser avec la honte que doivent porter ces crétins de Roi et d'Empereurs sur leurs épaules. J'espère que les ancêtres d'Isildur se rient de sa nullité, sans parler de Barahir. Comment ces chiens peuvent-ils porter le nom de ceux qui ont été illustres pendant des âges entiers. Mon titre apportera de la justice dans ce monde. Je ferai en sorte qu'ils aient peur. Peur de ces criminels que je vais libérer, peur de l'armée que je vais forger, et peur des informations que leurs ennemis utiliseront contre eux, quand j'aurai vendu tout ce que je saurai. Ces chiens ne vont pas tarder à détester Hirluïn Irmenor, dit l'Illustre, le Grand, et le Libérateur de peuple soumis par la guerre. Je vivrai criminel dans un Empire qui l'est autant voir plus.

[……]

Mon père reste un problème, terré dans ses principes pour deux sous et sa fausse loyauté. Ce fion n'osera pas remettre en cause son sale roi. Je vais devoir faire mon boulot dans son dos. Je sais qu'il se doute de quelque chose. Erchirion m'a déjà suivi, tout comme Ennariel. Amrothos suivra bientôt, mais j'ai bien peur que père et mère ne finissent par couver les derniers. J'ai bien peur de ne pas avoir le temps pour que je fasse comprendre à Duilin le fait qu'il vit dans une terre et au nom d'un Empereur avec du sang jusqu'au cou. L'avantage reste celui que j'ai embarqué des maisonnées entières dans ma cause. Mais pour le moment, nous restons un groupe faible…



◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊


« Je ne pense pas qu'on aura le temps de faire toutes les villes. Ou alors c'est un risque trop gros de s'exposer aux gardes. dit Aslak, une nouvelle recrue.
– L'information venant de Tharbad s'est émancipé comme un crime, mais pas comme un crime organisé. Pour le moment, on a l'abri d'un coup à ce moment précis, sans récidive prévue. rappela Pharazôn.
– Pharazôn a raison, Aslak. Ceci dit, dès que nous aurons frappé Annuminas, les autres cités auront peur, et doubleront leur sécurité. souligna Hirluïn.
– Pis en plus, le temps que l'information vienne à leurs oreilles…
– Ils sauront avant que nous frappions, ça c'est sûr, Ilvior. le coupa Swire, d'origine rohannaise.
– Je pense à ça, la meilleure des choses seraient alors de se diviser et frapper toutes les villes en même temps. intervint Erchirion.
– Nous n'avons pas assez d'hommes… d'autant plus que maintenant, si les gardes voient des types vadrouiller autour de leurs prisons, ils vont se douter de quelque chose. contesta Carsomyr, appelé l'Épée des Morts.
– Et puis certaines prisons seront mieux gardé. Soit par leur taille, soit par l'importance des détenus ou même des cités. nota Pharazôn.
– Alors, si on se fait avoir, on n'a qu'à espérer aller à la grande prison de Fornost ? railla Hirluïn.
– Si on se fait avoir, on va crever, déjà. Mais outre cela, si l'un de nous se fait choper, il aura un visuel sur l'intérieur. dit Deymor.
– Deymor a raison, Capitaine. Ça nous fera un espion. s'excita Pharazôn, ravi de l'idée.
– C'est un risque qui peut mériter d'être pris. *Hirluïn dégaine son épée* Des volontaires ? »

Un long silence finit par planer sur la salle. Cette grande salle qui servait de repère secret au groupuscule de traîtres qui se cachaient dans un village caché dans les forêts proches d'Annuminas. Personne ne savait qu'ils se cachaient là. Outre des criminels tels Deymor ou Ilvior, ce groupuscule abritait plus de sang noble qu'on l'aurait cru. Pharazôn nous venait droit de la maison Grimanîr de Mithlost, et Carsomyr, tout comme sa sœur Maljiel, étaient de la famille Arbanor de Mithlost.

En l'an 993, le groupuscule d'Hirluïn était composé de cent hommes loyaux à leur capitaine, pour ne pas dire maître. Parmi eux, nous compterons, à l'heure actuelle, environ dix membres de la noblesse uniquement. Le reste ferait parti de la plèbe, du bas peuple, et des criminels. Tout droit sorti de la prison de Tharbad. Trois mois après cet assaut mémorable et couronné trop facilement d'un succès, Hirluïn s'était, tout comme les autres nobles, absentés voir leur famille, et obtenir plus d'informations. En plus de libérer des criminels, il était prêt à vendre toute sorte d'informations sur l'Empire à ses ennemis ou ses rivaux : Rhùn, Harad, Khand, Rhôvanion. Autrement dit, il était prêt à commettre un acte de haute trahison. C'est aussi la raison pour laquelle il voulait voyager sur toutes les contrées arnoriennes, avant d'aller vers le Gondor, pour faire de même.

◊ ◊ ◊

C'est en l'an 995 qu'Hirluïn reprit les activités, et la tête de son groupuscule qu'il avait temporairement cédé à Aslak. Lui et Pharazôn avait fait route vers Annuminas, afin d'y retrouver plusieurs familles nobles à rallier à sa cause. L'éloquence a, une nouvelle fois, payé… sur les petites maisons nobles. L'aîné et le cadet des Sayir, Kernssanor et Azdalor, ont suivi Hirluïn sans hésiter, tout comme leur sœur Marissia. D'autres ont suivi le mouvement, comme Wedrar Ænador, ou Arnuzîr Odesseiron. Par ailleurs, Pharazôn obtint le soutien de ses frères Zimrathôn et Inziladûn Grimanîr.
Côté femme, elles furent assez nombreuse à embrasser la cause de la guerre contre l'Empire. Elsbêth Seraphim, Maieth Bedlar, ou encore Felnaeth Azenor, et Lothiriel Malaqor furent des plus ferventes admiratrices de la cause d'Hirluïn.

Ce nombre incalculable de nobles qui avaient rejoint sa cause, et qui ne cessait de croître, l'aidera sans doute à dévaliser une autre prison. Et il en jouissait d'avance, mais il ne savait pas non plus ce qui l'attendait. Il avait attendu l'hiver pour frapper, car les nuits étaient plus longues. Pharazôn était chargé d'analyser la garde, la surveillance de nuit, mais la prison était plus grande dans une cité plus vaste et plus illustre.

« Quelles nouvelles à Annuminas, mes amis ? demanda Hirluïn.
– Je vis ici depuis assez longtemps pour savoir que c'est du suicide que d'attaquer ici avec si peu d'hommes pas assez entrainé. répondit assez froidement Wedrar.
– Que proposes-tu, alors ? s'enquit Pharazôn.
– Rebroussons chemin.
– En voilà, une sage idée ! railla Erchirion.
– Où sont vos frères, à vous ? Occupez-vous déjà de ce que vous vous êtes personnellement promis, avant de vous moquer de moi. cracha Wedrar, visiblement énervé.
– Ne t'inquiètes pas, Amrothos est prêt. Et les deux avants-derniers viendront bien assez tôt. Le dernier, je n'aurai pas le temps, il est né il y'a quatre mois. répondit calmement Hirluïn.
– Nous avons combien d'Hommes ? demanda Azdalor.
– Un peu moins de trois cent, avec les gars de Tharbad. Mais il faudrait entamer leur entrainement, tout de même. dit Pharazôn.
– Soit, allons voir ce que nous avons, le repaire est dans la forêt, suivez-moi, mais restons assez séparé pour brouiller quelques pistes curieuses. » décida Hirluïn.

Après une journée et demie de marche, ils arrivèrent ensemble au repaire dans la forêt, au Sud d'Annuminas. Le repaire était plutôt grand, mais la forêt en cachait une très grande partie. Le nombre de bâtisse avait été réduit à des abris pour la nuit, et à quelques entrepôts pour éviter d'attirer l'attention. Ici, ils y trouvèrent Aslak et Deymor, entre autres, mais Aethran fut présent, tout comme Vanahem, Swire, mais aussi les nobles Carsomyr et Maljiel Arbanor. Ils entrainaient les nouvelles recrues, ces criminels ou voleurs qu'ils avaient libéré à Tharbad, ou mendiants qui venaient des rues de plusieurs villes : Calenthir, Tharbad, Mithlost… Carsomyr vint vers eux, dès qu'il les aperçut.

« Mon ami ! Je vois que tu as amené beaucoup de monde ! Cette forêt ne sera plus assez grande, bientôt ! s'exclama-t-il, en serrant fermement la main d'Hirluïn.
– Je suis ravi de te revoir, mon ami ! Comment se passent les choses, ici ? répondit ce dernier en souriant.
– Bien bien ! Certains tirent déjà leur épingle du jeu, et pour le moment, tous sont déterminés. Par contre, j'ai une idée à te soumettre : que penserais-tu t'inclure les femmes à l'entrainement, et donc de les faire se battre ?
– Bonne question…
– Si je puis me permettre, cela peut doubler nos effectifs. Les femmes peuvent représenter un don inestimable, et le fait de les affronter pourront surprendre nos adversaires. Rien ne nous empêche de tenter le coup ! intervint Zimrathôn, frère cadet de Pharazôn.
– Qu'en pensez-vous, mesdames ? demanda Hirluïn.
– Partante de tout notre cœur ! s'exclama Elsbêth.
– Alors c'est décidé : demande accordée, Carsomyr.
– Parfait ! Les gars, toutes les femmes font partie de l'armée maintenant ! Trouvez leur de quoi s'entrainer !
– À mon tour de te demander une faveur, maintenant.
– Tout ce que tu veux, mon ami !
– As-tu des hommes prêt pour des éventuelles escarmouches ?
– J'ai une dizaine de très bonnes recrues, plus quelques soldats, ça doit faire quinze, environ.
– J'aimerais que tu soulèves quelques hommes pour nous trouver un refuge hors de l'Arnor.
– Quoi ?! Tu plaisantes ! Ça va leur prendre un temps fou !
– Il faut qu'après avoir pillé l'Arnor, on puisse s'échapper sans peine et se rejoindre en ne perdant que peu, voir aucun homme ! Nous ne serons bientôt plus en sécurité ici, et il faut commencer à mobiliser nos hommes dès maintenant !
– Tu as raison, mon ami. Je vais demander à mes hommes de partir vers le Gondor…
– Courage, mon ami. Prends cette carte, et rejoins le village de Mering, on se rejoint tous là bas. »


◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ 


Quatre mois plus tard, en 996, Hirluïn retourna à Annuminas, déterminé à faire peur à une ville aussi grande. Avec lui, il emmena Pharazôn ainsi que ses frères Zimrathôn et Inziladûn, avec Erchirion. Par ailleurs, Kelrynor, Korm, Aiden, et même son cousin Azerôn, le suivirent, sans compter les quelques soldats, tels Caïlan Theïrin, son cousin Logator, et d'autres membres issus des criminels libérés, Sahem, Alisar, et Ormenor Garan. Au total, ils étaient entre vingt et trente. Cela semblait peu, c'est vrai, mais Hirluïn avait l'amour du risque. Ils avaient trouvé refuge dans une auberge assez plébéienne pour que leur couverture soit cachée. Comme pour Tharbad, c'était Pharazôn qui était de chargé de surveiller la prison de nuit. Pendant ce temps, Hirluïn analysait l'activité de la garde proche de la caserne. Les autres attendaient patiemment que l'heure vienne.

L'observation et l'analyse prit trois semaines. C'était assez long, mais ils se devaient d'être perfectionnistes. La prison était gigantesque, et elle devait abriter un bon nombre de gens. La stratégie était simple : tuer les deux gardes, et prendre leur équipement. Ensuite, les deux déguisés, qui seront Pharazôn et Hirluïn, feront croire qu'ils ont un nouveau prisonnier, et le présenteront au directeur de la prison, avant de le tuer et d'écrire une note comme quoi ce dernier demande aux gardes de se rassembler dans la cour. Après cela, Pharazôn et Hirluïn prendront les clés des cages, et libèreront ainsi les prisonniers, sans oublier d'enfermer les gardes dehors. Ils n'auront que peu de temps, mais il sera, normalement, suffisamment long pour libérer tout le monde dans le calme. Évidemment, ce plan connaissait plusieurs difficultés : il faudra convaincre plusieurs fois le directeur.

Le lendemain, ils prirent une dague chacun, et se dirigèrent vers la prison. Il fallait être précis dans l'assassinat, car il fallait tuer les gardes sans qu'ils puissent crier, et sans que le sang ne dégouline partout. Même si on peut l'essuyer sur une armure de plates, il fallait être parfaitement propre. Pharazôn avait proposé de planter la nuque, tout en bâillonnant la bouche du garde. Plus facile à dire qu'à faire, mais ils parvinrent à s'en sortir sans trop de cafouillage, avant de cacher les corps en les jetant sur le coin d'un mur.
Hirluïn et Pharazôn continuèrent de suivre le plan, et ligotèrent Aiden avant de l'emmener à l'intérieur. En croisant les gardes, ils les saluèrent, sans rien dire, et sans s'arrêter.
Arrivant face au bureau de directeur, ils prétextèrent que c'était un grand criminel, recherché depuis quelques temps et personnellement par ledit directeur. Mensonge passé avec brio, ils entrèrent dans le bureau, où il vit le vétéran se lever et saluer, tout en félicitant ses soi-disant gardes. Pharazôn en profita pour sourire, lâcher le faux prisonnier, le laissant à genoux, et passer par derrière le directeur. Ni une, ni deux, il bâillonna le vieil homme, et lui trancha la gorge, avant de le rasseoir. Hirluïn lui fit un clin d'œil, et écrivit la note de rassemblement dans la cour, en apposant le sceau du directeur sur la note. Ils sortirent avec le prisonnier, en donnant la note au premier soldat vu, et Hirluïn lui dit qu'il le rejoindra après avoir mis en cage le prisonnier, et que le directeur viendra plus tard. Pharazôn sorti peu après, avec les clés cachées dans son sac. Une fois que la prison fut vide, Pharazôn trouva la clé de la cour, et enferma les soldats dans la cour. Tout marchait comme prévu, ce qui ne manquait pas d'exciter nos deux amis.
Mais le nombre incalculable de clés ne manquèrent pas de les faire redescendre sur terre. Une cage prenait un temps assez long pour qu'on puisse l'ouvrir. Au bout d'une heure, ils n'en avaient ouvert qu'une dizaine, alors que les soldats bouillonnaient dehors. En accélérant le pas, et en se pressant, Hirluïn et Pharazôn commencèrent à prendre le coup de main. « Allez ! Il n'en reste que vingt, à tout casser ! » les encourageait Aiden, qui s'occupait de guider les prisonniers. Auront-ils le temps de tous les libérer, alors que, hâtifs, les gardes tambourinaient la porte verrouillée. Plus ils approchaient des dernières cages, plus il était facile de trouver la bonne clé, car ils laissaient de côté les clés déjà utilisées. Heureusement que la porte de la cour était solide, car ils cherchaient à enfoncer la porte. « Plus que cinq, allez ! » s'exclamait Hirluïn. Arrivé à la dernière, ce dernier avait le sourire aux lèvres. Il était aussi heureux qu'une femme l'était quand elle se mariait. Il finit par l'ouvrir, alors que la porte de la cour allait céder. Pharazôn et Hirluïn fermèrent la marche se ruant sans s'arrêter vers le point de rendez-vous. Il se trouvait hors de la ville, et heureusement pour lui, ils n'avaient croisé aucun barrage de gardes. Le plan avait fonctionné au-delà de leurs espérances.

◊ ◊ ◊

Ils s'étaient tous retrouvé non loin du repaire dans la forêt. Hirluïn avait mené la marche vers ce dernier. Il était presque vide. Carsomyr avait lui-même mené la marche vers le Gondor, aux côtés d'une centaine d'hommes. Du moins, c'est ce que disait Ilvior, qui était resté avec Deymor et Aethran. Ils étaient avec les femmes : aucune n'était partie avec Carsomyr. Hirluïn s'avança vers Aethran.

« He bien, je ne m'attendais pas à un tel vide !
– Les femmes font d'énormes progrès, elles seront bientôt prêtes à se battre. Je vois que l'infiltration à Annuminas a été couronnée de succès ! répondit Aethran.
– Presque trop facile… cracha Pharazôn.
– Faites vos bagages, nous ne restons pas ici. Le voyage commence pour nous aussi. Nous trouverons refuge non loin de Mithlost, qui sera la dernière étape du voyage. Pour ma part, je retrouverai Tharbad pour voir ma famille. Je dois retrouver Amrothos, Meryil et Ennyriel. Mon meilleur ami Derufin et d'autres amis, comme certains cousins sont restés pour me dénicher quelques informations sensibles. annonça Hirluïn.
– Je vais faire pareil, alors, et rentrer à Mithlost. Je te laisse Zimrathôn et Inziladûn, tu auras peut être besoin d'eux, ils sont très doué au combat. Nous autres, Grimanîr, sommes reconnu pour être les meilleurs au combat ! ajouta Pharazôn.
– Erchirion restera aussi. Restons prudent, nous ne devons pas faire en sorte qu'ils croient que nous sommes à l'origine des assauts sur les prisons. »

Pharazôn répondit d'un hochement de tête, et vira son cheval vers Mithlost. Hirluïn suivit le geste, en se dirigeant vers Tharbad, alors qu'il vit Aethran serrer sa main sur sa poitrine, en guise de salutations, avant qu'il ne hurle un rassemblement des troupes.


◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊


Quand il arriva à Tharbad, la première chose qui le surprit restait le nombre de garde visible. Il était fier de son coup. Il passa le barrage sans problèmes, son nom suffisait. Il rejoignit la maison de sa famille. Il revit tout le monde, sauf son père. Son ami Derian Cillier était là, tout comme Derufin Berbatnôr. Amrothos, son frère, était aussi présent. Bizarrement, sa mère le pris dans ses bras, alors qu'elle n'aimait pas non plus ce qu'était devenu son fils aîné.

« Où est Erchirion ? Qu'as-tu fait de mon fils ? demanda-t-elle, d'une voix calme et douce.
– Il n'est pas venu, il avait des choses à faire. Je m'en excuse, mère.
– Quelques soit les raisons qui te poussent à faire ce que tu fais, restes prudent.
– Ah tiens ? Tu ne tenais pas le même discours, il y'a deux ans.
– Ton père est tombé sur quelques notes de ton journal. Furieux, il est parti te dénoncer au Seigneur.
– C'est pour ça que nous sommes là, ta mère nous offre un moyen de partir. dit Derian.
– Mais il faut nous presser, si nous voulons échapper aux gardes. » ajouta Derufin.

Hirluïn restait silencieux. Il était à la fois en colère, las et dégouté. Il ne savait pas quoi faire. La surprise était de mise. Il abandonna ses pensées quand son père rentra dans la maison. Il lâcha son regard des plus noir à son fils.

« Qu'est-ce que tu fais là, traître ? cracha-t-il, d'un ton froid et haineux.
– Je te salue, à mon tour, père. »

Ce dernier prit le journal de son fils dans son sac, et le jeta aux pieds dudit fils. Il lui tourna autour, avant de reprendre la parole.

« Comment… comment peux-tu faire ça ?
– Chacun ses ambitions. Je n'ai pas envie de servir un Empire qui ne mérite rien, si ce n'est d'être détruit.
rétorqua Hirluïn.
– Je ne t'ai pas élevé comme ça, mon fils.
– Fais ce que tu as à faire, père. Nous avons toujours été en désaccord, et nous le serons jusqu'à nos morts respectives… et encore. répondit calmement le fils.
– Je ne t'ai pas dénoncé. lui révéla son père, à la surprise générale.
– Vraiment ?
– Tu suis peut être un but légitime, ou alors je n'ai peut être pas le courage de conduire mon sang à la mort. Peut être que je vais mourir pour ce que j'ai fait, peut être que je le regretterai. Je n'en sais rien, mais je préfère suivre la voie du cœur. Peut être ai-je été un mauvais père. Je n'ai pas la réponse à ces questions. dit Hernon.
– Je me suis peut être trompé sur ton compte. Si je n'avais pas trop dédaigné la famille, peut être que j'aurais vu que vous n'étiez pas un mal… Je suis désolé. répondit Hirluïn.
– J'ai des informations sur les mouvements de troupes récents, ainsi que sur les effectifs de chaque région d'Arnor. Si ça peut t'amuser de les vendre, fais le. Si tu veux emmener tes frères et sœurs, c'est déjà fait. Je te demande juste de me laisser Duilin.
– Ce tel revirement me surprend, je dois le dire. Je te remercie père. Je pensais que nous nous quitterions en sang… Amrothos a toujours dit vouloir venir. Les deux petites sœurs, je n'en sais rien. Je n'ai pas vraiment eu le loisir de parler à Meyril ni à Eryniel.
– C'est l'amour de l'aventure qui attire tant d'alliés à ton égard… Ou la rédemption, ou l'ambition… Cela dépend. Emmènes les si tu veux, au point où j'en suis.
– Elles seront peut être mieux avec moi qu'avec des nobles qui ne veulent d'elles uniquement pour faire des enfants…
– Sans doute… J'aime ta mère, mais tous n'aiment pas leur femme…
– Je vais en discuter avec elles. Je reviens. Derufin, Derian, préparez vos affaires. »

Hirluïn alla vers la chambre de ses deux petites sœurs. Meyril était une jeune adolescente qui arborait déjà une poitrine assez grosse, et une beauté remarquable. Eryniel, elle, avait 10 ans, et avait tout de l'innocence d'une fille de son âge. Elles furent toutes deux surprises d'Hirluïn, dont le visage leur était presque inconnu. Elles dévisageaient leur frère comme s'il était un étranger. Ce qui n'était pas entièrement faux. Il s'agenouilla devant elles, et prit la parole.

« Vous êtes resplendissantes, comme mère. Vous avez de l'allure, pour vos âges, j'en conviens. J'aimerais vous voir plus souvent, mais j'ai beaucoup de choses à faire hors d'ici. Je m'en excuse.
– Tu es… Hirluïn ? demanda Eryniel.
– En effet, votre frère aîné.
– Mère dit que tu fais de mauvaises choses. dit Meyril.
– Je fais des choses que personne n'ose faire pour défendre ses convictions. Là est toute la différence. Mais peut être que je ne m'y prends pas de la bonne manière, c'est tout à fait possible. concéda l'aîné.
– C'est même sûr. On ne se rebelle pas en s'alliant à des criminels. rétorqua sa jeune sœur.
– Chaque homme a le droit à sa seconde chance. Enfin bref, père m'a dit que je pouvais vous emmener si j'en avais envie. Alors, si vous le voulez, je vous accepte de bon cœur avec moi. Sinon, vous pouvez rester ici. Je vous laisse le choix. Prenez le temps de réfléchir, je vais faire de trois choses avant de revenir vous voir. »

Il quitta la pièce et se dirigea vers la chambre de son père, où se tenait son bureau. Toutes les informations sur l'Arnor se tenaient au centre, c'était un livre aussi gros qu'un recueil. Avec ça, il se fera beaucoup d'argent, il en était persuadé. Les informations ici présentes sont à peu de choses près les mêmes que celles qu'il avait obtenu, quelques années plus tôt. Hirluïn les prit quand même, et les mis dans son sac. Ceci fait, il prit la direction du vestibule où il vit Derufin, Derian, et plusieurs de ses cousins et amis de jeunesse. Nadric et son frère Yon, deux de ses cousins, étaient très proches de lui. Handar, Jeasson et Andran Dassel étaient, eux aussi, là pour voir leur ami. Anayêl, sa sœur Adûnaphêl et leur frère Merynthôr, de la famille Krazragôr étaient là aussi. C'était une famille dont Hirluïn était très proche. Merynthôr, dit Meryn, était un grand ami, et Anayêl était un de ses amours de jeunesse.

« Vous nous donnerez des nouvelles une fois parti. J'ai laissé du temps aux sœurs pour se décider. dit Hirluïn, avec un grand sourire.
– Nous avons déjà fait nos affaires. Nous te suivrons, où que tu ailles, mon frère. dit Meyril, en arrivant.
– Très bien. Amrothos, j'espère que tu n'as pas changé d'avis ?
– Ne t'en fais pas. Je suis. répondit l'intéressé.
– Je suis content que vous veniez avec moi. Je suis content de m'être réconcilié avec tous, et surtout avec toi, père.
– Ma porte te sera toujours ouverte, même si je doute que tu ne revienne ici avant longtemps.
– J'y penserai ! Nous irons à Mithlost avant d'aller au Gondor. Pharazôn et ses frères nous attendent là-bas. »

Il serra sa mère et son père dans ses bras, heureux d'être réconcilié avec eux, et sortit, avec son frère, ses sœurs, ses cousins et ses amis de la maison, et de Tharbad. Ils prirent tous un cheval et une charrette, pour transporter les deux petites sœurs d'Hirluïn, ainsi que pour l'équipement et les provisions. Tous s'en allèrent pour Mithlost.


◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊


Quatre semaines de voyage avant d'arriver à Mithlost. Hirluïn en avait profité pour prendre des nouvelles de ses plus anciens proches. Sans attendre, ils se dirigèrent vers la maison de Pharazôn, situé vers le centre de la ville, non loin du fleuve. Ses deux frères étaient avec lui, dans le vestibule. Pharazôn se leva pour accueillir ses invités.

« Bienvenue chez les Grimanîr, mes chers. Je ne m'attendais pas à vous voir si nombreux. Je ne sais pas si j'aurai assez de place. Tu es en retard, Hirluïn.
– D'une semaine, je sais. Avec le monde, on a du prendre plus de temps, je m'en excuse. Rien de particulier en notre absence ?
– Noon… tu sais, à Mithlost, on est loin de tout ça. Ha ! J'ai quand même fait ma surveillance dans mon coin.
– Et ?
– La prison est encore mieux gardée qu'à Annuminas. Sans rire.
– Combien de gardes ?
– Cinq à l'entrée, et une quarantaine à l'intérieur. Et il n'y a pas de cour pour les faire se rassembler. Enfin… elle est à l'intérieure, il y a une grande salle.
– Alors il faut les attirer hors de leur trou. Ce qui n'est pas chose aisée s'ils sont confinés dans leur prison.
– Ou alors tu peux faire croire qu'on va en transférer. suggéra Zimrathôn.
– Ça ne passera pas, à part si tu les fais transférer à Fornost, ce qui n'est pas possible. Les pillages forceront la sécurité sur les prisonniers, et Fornost ne doit emprisonner que les gros cas. répondit Inziladûn.
– Inziladûn a raison, cette fois, il faut vraiment être rusé. souligna Pharazôn.
– Que proposez-vous ? demanda Derufin.
– Pour commencer, il faut pouvoir entrer. Soit on prend leurs armures, comme à Annuminas, soit on les éloigne, avec le risque qu'ils reviennent. répondit Pharazôn.
– On les tue, on prend leurs armures et on reste à leur poste. Dès lors, Pharazôn arrive, demande le transfert de dix prisonniers, et fait mobiliser une quinzaine de gardes, et prend les cinq déguisés. Ces derniers se débarrassent des vrais gardes, et le nombre de gardes encore dans la prison sera réduit. proposa Derian.
– Il en restera trente… se lassa Derufin.
– Et il nous faut un point de rendez-vous. rappela Hirluïn.
– J'ai une petite maison près du fleuve, au sud d'ici, j'ai sa marque sur ma carte, dans ma chambre. dit Pharazôn.
– Pour la suite du plan, pour éloigner d'autres gardes, on peut faire croire qu'un groupe veut infiltrer la prison. Comme ça, ils iront voir, et on les tue dans une ruelle. continua Derian.
– Trop bruyant. répondit simplement Meryn.
– Il n'y a qu'une entrée, dans cette prison ? demanda Hirluïn.
– Hélas, oui… Logique, pour éviter les évasions… Oh ! J'ai une idée ! La dernière fois que j'y suis allé pour une "visite officielle", soit la semaine dernière, le directeur m'a dit que la nourriture commençait à se vider, et qu'ils avaient besoin de nouvelles cargaisons de vivres ! s'exclama Pharazôn.
– On leur livre une cargaison, mais empoisonnée ? devina son frère Inziladûn.
– Une cargaison devra bientôt venir, il suffit de l'intercepter. ajouta son frère Zimrathôn.
– Généralement, elles viennent de Fennas Denir, qui rassemble un bon nombre d'entrepôts. continua Pharazôn.
– Ou alors, on ne leur livre pas. S'ils meurent de faim, ils seront plus faible et donc plus facile à abuser. Et on ne sera pas accuser de meurtre. dit Derufin.
– Et là, on a une raison légitime de demander le transfert de prisonniers. devina Handar.
– On fait comme ça. Derufin, Pharazôn, Nadric, Yon, on va intercepter la cargaison. » ordonna Hirluïn.

◊ ◊ ◊

La route menant Fennas Denir à Mithlost passait par la forêt, un endroit rêvé pour une embuscade. Ils avaient tous pris un arc, une épée, et une armure en cuir. Ensuite, certains avaient pris des dagues de lancer, ou des piques. La cargaison était gardée par une dizaine de gardes, en comptant le côcher et un cavalier, qui en était un aussi. Hirluïn fit un signe à ses camarades, pour dire de bander les arcs. Il siffla légèrement, ordonnant ainsi la mise à feu. Personne ne loupa la première volée, sauf que personne n'avait visé le cavalier. Hirluïn se rua sur ce dernier, armée de son épée, alors que les autres suivirent en se ruant sur le côcher. Si Hirluïn parvint à désarçonner le cavalier, ce dernier dégaina sa flamberge, prêt à en découdre. Il semblait plus expérimenté, et plus déterminé que les autres. Donc plus talentueux. Par conséquent, il prit très vite le dessus sur Hirluïn, qui n'arrivait pas à profiter de sa lenteur car les mouvements du soldats étaient très amples. Mais il finit par montrer ses points faibles, et dans un énième coup esquivé, Hirluïn se glisse derrière son dos et fauche les jambes de son adversaire. Il l'achève en lui plantant son épée sur la gorge, seul point faible du haut de son armure. Une fois ceci fait, il regarde ses camarades, et remarque qu'ils s'en sont tous très bien sorti. Une fois la voie libre, ils escortent la charrette hors de la forêt, et brulèrent ainsi toute la cargaison, sabotant les vivres de plusieurs mois pour la prison, gardes et prisonniers.

Une fois rentré et quelques jours passés, Pharazôn s'en va annoncer la mauvaise nouvelle au directeur de la prison. Ladite prison n'avait plus de quoi nourrir prisonniers et gardes. Pharazôn proposa de transférer les prisonniers, vers une autre cité, et le fit noter par papier officiel. Le directeur accepta, ne voulant pas être victime d'accusations dont il ne serait pas forcément le responsable. Ainsi, tout les prisonniers seront officiellement transférer à la prison de Tharbad, qui aura cœur à accueillir de nouveaux prisonniers. Une partie le sera par le fleuve, et une autre par la terre. Et, fort heureusement, les Grimanîr seront maître du transfert.

C'est au bout de trois jours que les deux groupes firent jonction proche de Fennas Denir, l'un mené par Pharazôn, et l'autre par Inziladûn et Zimrathôn. Ils purent enfin se diriger vers Tharbad, avant de prendre la route, vers le Gondor, pour un voyage qui va durer très longtemps. Le passage à Tharbad ne servira qu'à s'approvisionner en chevaux, vivres, et éventuellement capacité de défense. Éventuellement, les Irmenor en profiteront pour adresser leurs derniers adieux à leur père, et à leur mère.


◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊

Après cinq semaines de voyage, nos hommes avaient déjà pénétré sur le territoire des Deux Marches. L'Enedwaith était en phase d'être complètement traversé. Ils s'étaient séparé en cinq groupes. Le premier mené par Derufin, le second par Derian, le troisième par les Krazragôr, le quatrième par les Dassel, alors qu'Hirluïn et les frères Grimanîr formaient l'arrière garde. Les soldats tels Deymor, Caïlan ou autre Aslak étaient, eux aussi, divisé dans ces cinq groupes. Ils étaient environ vingt par groupes, qui se divisaient encore en deux groupes de dix, afin de ne pas attirer l'attention. Ils devaient tous traverser le Rohan sans encombre pour arriver au Gondor, et à Mering. Hirluïn avait fait passé un message pour demander un rassemblement des troupes dans un endroit assez discret, aux alentours de la cité. Normalement, les premiers partis, comme Carsomyr, avaient pris quelques tentes pour s'installer dans les plaines, et de quoi y rester pendant quelques temps.

Pendant le voyage, Hirluïn faisait en sorte d'esquiver les villages rohannais, afin de ne pas attirer l'attention. Il y est parvenu, le voyage se fit sans encombre. Il avait pris deux mois à voyager depuis Mithlost jusqu'à Mering, au Gondor. Après un tel voyage, Hirluïn ne souhait rien d'autre que se poser et ne plus bouger. Arrivés à Mering, ils se rendirent aux différentes tavernes, où étaient censés les attendre Carsomyr. Ce fut d'ailleurs le cas. En le voyant, on pourrait se demander, rien que par curiosité, combien de temps il attendait là. Il les interpella avec un léger geste de la main.

« Mes amis, ça fait si longtemps ! Je suis si heureux. s'exclama-t-il, en serrant Hirluïn dans ses bras.
– Comment vas-tu, depuis le temps ? demanda Hirluïn, avec le même répondant.
– C'est à toi qu'il faut demander ça. Tu n'as pas fait dans la dentelle, à ce que j'ai vu.
– Hé, oui ! Bon alors, comment se passe le rassemblement ?
– Plutôt bien. Bon, vous venez, on ne va pas rester là !
– On te suit. »

À cheval, le trajet ne prit même pas une heure. Ce détail chiffonnait quelques peu Hirluïn. Il avait peur que les gardes puissent patrouiller dans cette zone. Une plaine, aucune forêt, ni aucune montagne pour camoufler le camp, alors que plusieurs centaines d'hommes se tenaient là. Carsomyr demanda à Deymor de rassembler les hommes. En hurlant, ce dernier parvint à se faire entendre. Tous se tenaient maintenant devant Hirluïn et les Grimanîr, qui se présentaient maintenant comme leader du groupe.

« Mes amis, nous touchons au but. L'Arnor n'était qu'un début. Maintenant, le Gondor sera une deuxième étape pour parvenir au but final. Les directives sont les suivantes : un groupe trouvera refuge hors du territoire impérial de base : l'Orient, ou le Rhôvanion. D'un autre côté, certains trouveront de quoi se faire connaître au Gondor, sans user des titres de noblesse. Je vais dresser une liste pour attribuer les rôles à chacun. »

Surtout que les problèmes seront plus nombreux, et la difficulté accrue, ici. Hirluïn le savait. Il avait demandé à Pharazôn de se réunir avec lui dans sa tente.

« On a un problème.
– Ah ?
– Nos titres de noblesse n'auront pas assez de valeur, ici. Et il nous faut avoir un pied hors de l'Empire.
– Nous n'aurons rien sur les mouvements de troupes du Gondor, c'est vrai. Mais nous pouvons toujours dévaliser les prisons. répondit Pharazôn.
– Il nous faut un abri, hors de l'Empire. Si l'Arnor sait que nous sommes ici, il sera trop tard pour qu'on se aille. insista Hirluïn.
– He bah, alors ?
– Alors il faut bel et bien qu'un groupe quitte l'Empire… pour de bon. Et si nous voulons vendre des informations, il faudra diviser la noblesse.
– Tu veux dire, qu'on va encore se séparer ? s'étonna Pharazôn.
– On n'a pas le choix, bordel.
– Et que comptes-tu faire ? Abandonner le Gondor ?
– En vendant des informations, on aura déjà plus de moyens pour s'affirmer. Je pense que nous devons partir, pendant un moment. Se faire oublier et revenir dès que tout ça se sera tassé.
– Tu en es sûr ?
– Oui. Je suis décidé : le projet du Gondor est reporté, on part d'ici dès l'aube. Fais passer la note aux autres, dis leur que nous reviendrons, mais que les insoumis trouveront la liberté plus tard. Nous traversons le fleuve. »


◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊


C'est en l'an 1000 que le groupe s'installa proche des montagnes du Dorwinion. Ainsi ancré sur le domaine impérial, il était proche des terres orientales, mais aussi du royaume du Nord en exil, sans oublier les Elfes et les Nains. D'ici, il était prêt à renverser l'Empire. C'est ici même qu'il attribua à son groupe le nom de Hérauts. De quoi, le mystère était pour ceux qui voulaient des services de ces nouveaux mercenaires. Tout les moyens étaient bons pour se faire un peu d'argent. Maintenant, en tant que tels, ils pouvaient arborer les plaines et les villes sans peur, en faisant toutefois aux territoires impériaux et à leur passé.






Apparence

Hirluïn est un dunadàn. Par conséquent, il arbore des cheveux bruns, pour ne pas dire noir. Il est de grande taille, avec son mètre quatre vingt quatorze, mais ne profite pas d'une corpulence aussi forte qu'il l'aurait voulu. Au delà de cela, il porte une barbe brune complète légère, s'accordant avec le sombre marron de ses yeux. Son nez fin laisse paraître trois cicatrices, plus légère que celle traversant sa bouche. Il conserve souvent son anneau accroché à son oreille gauche, et porte ses cheveux longs attachés en une tresse grossière sur ceux du haut, tandis que les deux côtés sont attachés en mini-nattes tandis que ses cheveux de l'arrière sont simplement détachés. Il arbore des sourcils épais mais assez raffinés, aux côtés desquels siègent quelques grains de beauté assez fin, et aussi un genre de glyphe, une marque, ou un sceau, dessiné dessus, esquivant tout de même lesdits grains de beauté. Malgré un bon nombre de traits durs ou sévères, il conserve tout de même un beau visage.
D'un point de vue vestimentaire, Hirluïn porte généralement des vêtements élégants, et de différentes couleurs. Sinon il porte une armure, de cuir pour le voyage, et de plates pour un combat qu'il sait inévitable. Il garde souvent un arc court ou une arbalète, accompagné d'une épée, ou deux, d'une dague et souvent d'une lance. Il porte beaucoup de bijoux sans valeur. Une chaîne en fer qui soutient un pendentif en argent et en améthyste autour du cou, et deux bagues en argent simple. Il attache toujours des chaînes de fer fines et légères, ou des rubans de tissu de couleur à ses armes. Il ne porte jamais de casque, ni de couvre-chef en général.
Tempérament

L'esprit d'Hirluïn s'accorde très bien avec son physique. En un sens. Si son caractère meneur, impartial et parfois irascible, il conserve en lui une âme charitable, humble, et généreuse. C'est un homme ambitieux, prêt à tout pour obtenir ce qu'il veut, et qui n'a de pitié que pour ceux qu'il aime. Il n'a pas toujours l'âme diplomate, mais sait se faire respecter, mais aussi respecter ceux qui ont le mérite de l'être. Il n'est pas du genre à se défiler et à fuir ses responsabilités ou le combat. Ce n'est pas un excellent dragueur, alors pourtant qu'il a un profond respect pour les femmes, et qu'il ne rêve que de fonder une famille. Nous pouvons noter sa capacité à rassembler les gens autour de lui, c'est un très bon orateur, et son physique l'aide beaucoup à persuader et à convaincre du fait de son caractère et son visage impassible. Peu savent ce qu'il pense réellement, et quels plans ils cachent dans son esprit.
Il a un profond respect pour la stratégie militaire, même s'il n'en maîtrise pas les rudiments, tout comme il adore apprendre des choses sur l'histoire en général, et quelques soit le lieu étudié. Hirluïn n'agit jamais sans une raison légitime d'agir, et trouve toujours un but à ses actes. Comme tout homme ambitieux qu'il est, et homme d'argent de surcroit, il n'hésite pas forcément à trahir et à tromper et encore plus à manipuler. Parallèlement, c'est un homme amical mais arrogant, avec sa tendance à la provocation. C'est un homme fier de lui et de ses convictions, et qui ne s'en délie jamais. Il partage beaucoup de valeurs et qui est très proche de sa famille, de ses amis et même de ses hommes.

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Dernière édition par Hirluïn Irmenor le Lun 12 Déc - 16:07, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le Résistant du Nord devient Parjure de l'Empire   Le Résistant du Nord devient Parjure de l'Empire EmptyLun 12 Déc - 15:13

DP.

J'ai fini.

Merci d'avance, les gens.

Au revoir.

Cordialement.
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Sylandra
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MessageSujet: Re: Le Résistant du Nord devient Parjure de l'Empire   Le Résistant du Nord devient Parjure de l'Empire EmptyMar 13 Déc - 13:30

Salut,

Je ne suis pas MJ, mais les admins étant en partiels, on m'a demandé de s'occuper de la relecture de ta fiche. Et je vais être honnête, je me suis arrêté à la moitié tant il y avait d'incohérences inexpliquées et inexplicables :

1)La plus petite : les rares personnes à avoir des noms en Adunaïc dans l'Empire sont d'Umbar, et ça se limite à des extrémistes pro-Empire. Que tu aies un allié s'appelant Pharazon à Tharbad semble donc assez incongru.
2)A lire tes posts, tous ceux que tu libères, et à qui tu parles, te suivent sans rien dire. Des criminels, qui suivent un noble, sans arrière pensée ? Bien peu probable. Si j'étais réaliste, je dirai que la moitié t'aurait planté à la première nuit, un quart aurait tenté une mutinerie, et peut-être le dernier quart t'aurait suivi.
3)Enfin, admettons que la grande évasion de la prison de Tharbad se passe bien. Tharbad, c'est proche d'Annuminas, et de Fornost. Il est bien peu probable que ton personnage ait pu faire ça incognito : il y a des gens qui savent que tu es responsable. Les messagers vont vite, et l'Empire est stable. Les armées de l'Arnor sont sur place. Ce qui signifie qu'assez rapidement, ton groupe de rebelles pourrait être pris en chasse, et je vois mal comment 100 pécores pourraient échapper à tout un ost battant la campagne pour les trouver pendant 2 ans - parce que 100 pécores, bah, ça laisse des traces.
Et dans la faible chance où ils ne t'attraperaient pas tout de suite, tu es identifié, l'Empire sait qui tu es, et probablement qui sont tes alliés nobles. A la seconde où vous, ou un membre de vos familles, mettez le pied à Annuminas, vous seriez repérés et arrêtés : vous êtes des nobles, vous êtes facile à identifier, ne serait-ce que parce qu'il y a un probablement un portrait fait par votre famille qui traîne quelque part dans le manoir des parents. Et le pire, c'est les nobles à qui tu vas parler de rébellion contre l'Empire : qu'est-ce qui empêche n'importe lequel d'entre eux d'aller te dénoncer et donner toutes les informations qu'il a sur toi à la seconde où tu les quittes ? Absolument rien.

Que tu parviennes à obtenir des alliés, pourquoi pas. Mais prend en compte le fait que l'opposition est là, qu'elle est forte, et qu'elle n'hésitera pas à mettre les moyens en oeuvre pour écraser un rebelle.

Il va donc falloir procéder à un certain remaniement de ton histoire pour rendre les choses plus crédibles.
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MessageSujet: Re: Le Résistant du Nord devient Parjure de l'Empire   Le Résistant du Nord devient Parjure de l'Empire EmptyMar 13 Déc - 23:13

Salut,

Je me permet de dresser quelques arguments à mon tour, car certains me semblent pas si logiques que ça :

Je reprend tes points un par un, afin d'éviter les quelques confusions.

1) Il n'existe pas des exceptions dans le reste de l'Empire, et ce même si les noms ont déjà été porté par des rois ?

2) C'est vrai. Nous sommes d'accord, mais je n'ai jamais dit que tous me suivaient, bien que l'idée de gagner de l'argent (mercenariat, qui viendra à la fin de ma fiche) peut les envier. Remarque, je doute que 90 taulards fassent une prison d'une ville comme Tharbad, mais ça allait de soi selon moi. D'autant plus que je savais très bien que c'était le geste en soi qui comptait.

3) Alors, déjà, je trouverais excessif le fait de lever un ost pour 100 criminels, enfin, sans compter les non-suiveurs. Pourquoi ? Les coûts. En armée, et l'accueil des vassaux en réunion ne doit pas être gratuit. Et, même si l'ost ne prend pas 4 ans, il ne prend pas non plus deux jours à se réunir : le temps qu'il se réunisse, je peux déjà être parti au Rohan, si ce n'est plus loin, ça dépend du temps pris. Derrière ça, encore faudrait-il que l'on sache qui, et d'où viennent les criminels (c'est généralement quand on sait qui et où l'on attaque qu'on lève l'ost). Donc, au final, il faudrait vraiment qu'ils y gagnent pour lever l'ost.
J'ai pris dans le désordre, certes. Pour l'assaut de la prison, en soi, c'était de nuit, soit quand peu de gens sont présent, et, même s'ils sont là, faut pouvoir discerner les gens. Et à Tharbad, certains gardes ont été tué et leur corps "cachés".
Pour le deuxième point, quand bien même j'ai été balancé. Qui pousse le Roi, à le croire ? Parallèlement, je n'ai pas discuté de mes projets à tout le monde : les nobles qui m'accompagnent font parti d'un entourage qui m'était déjà proche. Le projet existait déjà avant passage à l'acte. Et pareil, avant coup, je ne sais pas si je croirais quelqu'un qui vient me dire qu'un type, même noble, va s'attaquer à une prison… Derrière ça, pour les autres, c'est vrai que j'aurai pu précisé comment ils ont été "enrôlé". Enfin… je peux te demander qu'est-ce qui les oblige à me suivre ? Ils ne gagneront rien à me dénoncer, si ce n'est de bien se faire voir, et encore, on leur dira que c'est normal. Alors qu'à la limite, on suivant un complot ayant pour finalité de destituer le Roi, on peut toujours s'imaginer que l'ambition, la vengeance, ou une connerie du genre puisse les pousser à faire pareil. C'est quelque chose que j'ai écris, plus tard dans mon histoire : à savoir que, là où tu t'es arrêté, le perso a 16 ans (ce qui n'est pas logique, j'en conviens, j'ai mal foutu mes dates).

Voilà, c'est tout ce que je voulais dire, et c'est probablement la seule fois que je contesterais de telle manière un staffeux, mais j'y tenais.
À bon entendeur que tu es,
Cordialement.
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MessageSujet: Re: Le Résistant du Nord devient Parjure de l'Empire   Le Résistant du Nord devient Parjure de l'Empire EmptyJeu 15 Déc - 22:09

DP. Je rebondis sur ce que j'ai dit : après une réflexion plus réfléchie, j'ai décidé d'abandonner ce personnage.

Merci d'avance.
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MessageSujet: Re: Le Résistant du Nord devient Parjure de l'Empire   Le Résistant du Nord devient Parjure de l'Empire EmptyJeu 15 Déc - 22:15

Rebienvenue sur le forum ! Wink

J'ai délégué à Sylandra l'imperium du staff pour qu'il traite ta fiche, parce qu'on est tous en partiels dans le staff donc on avait pas trop le temps.

On te répond demain pour ces problèmes de background.

Neithou

EDIT : Je viens de voir ton message, je prends note ! J'espère que tu n'es pas dégoûté et est quand même chaud pour jouer avec nous Wink
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