Le Seigneur des Anneaux RPG : Mille Ans Après
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 Eorlund de la Marche

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Eorlund le Grand
Eorlund le Grand
Troisième Maréchal de la Marche
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MessageSujet: Eorlund de la Marche   Eorlund de la Marche EmptyVen 16 Déc - 12:18

550 de large
Eorlund le Majestueux


Présentation
Âge 39 ans.
Peuple Rohan.
Lieu de naissance Ronstone.
Localisation Ronstone.
Allégeance La maison royale du Rohan et des Deux-Marches.
Rang Troisième Maréchal de la Marche
Parenté et personnes proches
— Père : Ulric, décédé en 993.
— Mère : Sigrid, décédé en couche en 975.
— Frères :
- Leofric, né en 965, décédé en 994, emporté par la maladie.
- Alaric, né en 973, en vie.
— Épouse : Merewyn, née en 965, épouse d'Eorlund depuis 989.
— Fils illégitime : Eothain, né en 977, dont l'existence n'a été dévoilée qu'en 999.
— Sa pupille : Meyril, née en 979, unique survivante impériale d'une cargaison commerciale de l'Empire.
— Plusieurs amis proches :
- Gamling, né en 963.
- Elfhelm, né en 964.
- Erkenbrand, né en 967.
- Baldric, né en 965.
- ETC.
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Mon prénom Sacha.
Mon âge 18 ans.
Comment j'ai connu ce forum À force de faire des personnages…
Je fais du RP depuis Une bonne dizaine d'années.

VOTRE AVATAR



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Background
Premier né d'Ulric, Eorlund porte un nom aussi courant qu'honorable. Son père eut un énorme rôle sur ce que deviendra son fils aîné au fil du temps. Il eut une enfance paisible et sans problèmes pendant une dizaine d'années, jusqu'à la naissance de son frère benjamin, Alaric. En 973, la naissance de ce dernier se trouble, avec une durée longue et plusieurs problèmes. La journée suivante, Sigrid meurt d'épuisement, mais Alaric finit par survivre et s'en sortira. Eorlund lui mettra toujours la mort de sa mère sur son dos, et ne lui pardonnera que très tard. Malgré cet évènement tragique, Eorlund pourra toujours se tourner vers son père, qui prendra ses fils sous son aile, et se tournera vers ses plus proches amis pour l'aider pour diriger l'Emnet, et Ronston, plus particulièrement. La fratrie resta unie derrière la grande bannière de son père et, une fois grand, Eorlund se consacra à une carrière militaire. Dès l'âge de vingt ans, en 981, il devint cavalier rohirrim et rejoignit, quelques années plus tard, en 986, l'armée d'élite d'Emnet et de Ronstone. Il devint un autre homme, dès lors.

Lors de son enfance, Eorlund se lia d'amitié avec une famille pourtant connue comme rivale. Ce n'était autre que Elfhelm, qui sera l'un de ses plus loyal et proche officier. Ensemble, ils n'avaient qu'une envie, celle de devenir Maréchal, comme le père d'Eorlund, Ulric. Tout le monde, à Ronstone, faisait l'éloge de l'honneur et de la générosité de ce dernier. Eorlund voulait être son père, lui qui avait, pendant quinze ans, mis quelque peu la politique de côté pour s'occuper correctement de ses fils, car c'était un homme exemplaire. Tout le monde semblait unanime à ce sujet. Vers l'âge de dix ans, Eorlund passait son temps à s'instruire sur l'histoire du Rohan, et s'inspirait du célèbre Quatrième Maréchal de la Marche, honorable jusqu'au bout, lors des Troubles de Sang. Les exemples ne manquaient pas, mais Eorlund voulait devenir quelqu'un à part. Il voulait être Eorlund, et il voulait qu'on parle de lui de la même manière que les autres : avec ce qu'il est. Bon ou mauvais, il serait, au moins, Eorlund, Troisième Maréchal de la Marche. Il voulait être le Grand, le Magnifique, le Majestueux, ou l'Honorable. Il voulait qu'on le respecte.

Il se souvient, et il raconte, souvent cet épisode de son enfance, où son père l'avait lui même puni d'un délit. Il lui avait épargné la prison ou une amende, en s'abaissant à faire le travail des fermiers, des commerçants, ou des femmes au foyer. Pendant un mois, il avait purgé une peine qui aurait du être de deux semaines de prisons. Le temps n'y était pas, mais il s'est persuadé que la justice et que la peine était très douce. Ce mois lui aura permis d'en apprendre beaucoup sur la justice, et aussi la magnanimité. Eorlund se base souvent sur cet évènements pour apprendre des choses à ses prochains, ou même à ses amis. Il voulait devenir quelqu'un de juste, et de compatissant. Mais il voulait aussi devenir ce seigneur guerrier, respecté, et qui voulait qu'on le craigne. C'est comme ça qu'on le distinguait souvent de ses frères : l'ambition, et la confiance en soi. Eorlund voulait, et convoitait ce titre. Ce n'était pas qu'un devoir à ses yeux, c'était aussi quelque chose qu'il désirait profondément. Il promit, à dix ans, qu'il unirait Emnet d'une seule main, et la défendrait de l'autre, par la volonté, la force, et la raison. Même si ce sont les principes forts qu'il défendra toujours, on sait qu'il n'a pas toujours été ainsi.

◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊

Bond dans le temps. Quinze ans plus tard environ, Eorlund a vingt cinq ans. Il est devenu un capitaine de cohorte rohirrim et un homme influent, et seconde son propre père, Ulric, étant Maréchal de la Marche, le Troisième. Il était trop jeune selon certains. Selon beaucoup, en vérité. Il se fichait bien de ce que disaient les autres, c'est vrai. Parfois, il les rabrouait, ou se permettait juste de les remettre à leur place. Il voulait se faire respecter, et le respect passe par l'autorité. Ainsi, il avait écarté Hamà, un ami de son père, de son entourage politique, et aussi du Jarl. Au fil des ans, son père n'arrivait plus à écarter son fils d'une montée en puissance prématurée, et d'une popularité qui s'étend jusque dans la basse campagne d'Emnet, surtout après un succès bonifié en 988, dont l'évènement  est nommé « La Traque de Fer », où l'on insiste sur la détermination d'Eorlund à traquer une bande de bandits organisés, détruisant ou pillant les cargaisons impériales à destination du Rohan. L'opération prit un an. Un an à torturer des suspects, à patrouiller tout autour d'Emnet, ou encore à menacer les paysans trop silencieux. Ce fut une rude année pour beaucoup de personnes et elle fut mémorable et décisive, Eorlund se forgea une réputation de militaire souverain et responsable. « La bataille devant la ville », nommant la bataille qui metta fin à cette organisation criminelle, eut lieu non loin de Haefen, d'où le nom, fut sanglante et marquante pour certains. Pour un nombre assez important pour que les éloges sur Eorlund se nuancent. L'entourage du Jarl et d'Ulric s'opposent totalement à ce que l'aîné du Maréchal lui succède. Leofric, le frère cadet d'Eorlund, s'en sortit vivant avec une jambe cassée, dont le destin ne fut autre que l'amputation, et certains furent plus malheureux en mourant. Hamà, le célèbre ami d'Ulric et méfiant envers Eorlund, fut de ceux là. Il avait reconnu le talent de celui qu'il méprisait hier. Dans ses derniers soupirs, il bénit l'éventuel règne d'Eorlund, lui souhaitant d'être un bon Maréchal. Elle avait aussi coûté la vie à quelques paysans, et à nombreux rohirrims qui furent inhumés et honorés par Eorlund en personne. Ce dernier avait engagé sa propre responsabilité dans tout les dommages causés, et s'était beaucoup engagé pour indemniser tout ceux qui avaient perdu quelque chose durant cette rude année.

À son retour, on avait découvert un autre homme. Assez marqué par sa rude bataille, apeuré pour son frère, et compatissant pour ses hommes morts, il avait accompli son devoir, mais cette victoire avait un goût amer. Un goût auquel il devait s'habituer. « Tu sais maintenant ce qui t'attends, fils. La vie d'un maréchal n'est pas facile. Pourquoi crois-tu que le Roi les choisit lui-même, sans prendre en compte l'hérédité ? Si tu penses que les Troubles de Sang sont seuls cause de cela, tu te trompes. » lui avait dit son père. Il avait raison, Eorlund le savait. Il voyait la vie en rose, il était jeune. Jeune et faible, mais maintenant, il avait appris. Son frère amputé, devant marché avec une jambe en bois l'avait attristé, mais il savait qu'il pourrait toujours servir le Rohan d'une manière ou d'une autre. Cette bataille avait poussé en lui un profond idéal indépendantiste et traditionaliste, même s'il avait pris sous son aile une jeune fille alors âgée de 11 ans, unique survivante d'un énième pillage sur une cargaison de l'Empire. Cette fille était impériale, et elle se nommait Meyril. Elle était orpheline dès lors qu'elle vit son père se faire tuer devant elle et Eorlund voulait se montrer généreux, et palier son caractère impitoyable. De ce fait, il montrait son sens de la générosité, et aussi de l'amour, car on les voyait tous très proche, lui, sa femme et sa pupille. Eorlund montrait là son caractère passionné, et aussi son devoir envers sa famille. C'est une des seules fois qu'il commit un acte aussi charitable, et il ne sut jamais quelles raisons pouvaient pousser un père à emmener une fille de onze ans dans une caravane commerciale. Pire encore, il ne savait même pas pourquoi il avait pris Meyril sous son aile.

◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊

« …Le titre de Maréchal est révocable à tout moment par le Roi. Montres-toi indigne de ce titre, et tu seras considéré comme un parjure pour le Rohan. Ton rôle est de montrer l'exemple. En vertu de ce rôle, tu dois être juste, indépendant, loyal. lui enseignait Ulric.
– Je m'attaches à la fonction de Roi, et non à la personne qui porte la couronne. Je lui obéirai en suivant la raison et rien d'autre. Les Deux Marches m'importent avant toute chose, et je ferai en sorte de ne jamais entraver la prospérité du Royaume. continua Eorlund.
– Tu parles bien, mon fils. Ma voix n'aura aucune valeur aux yeux du Roi, rien ne dit que tu me succèderas, mais ta popularité jouera peut être un rôle. Enfin, cela reste relatif… la Traque de Fer a marqué plus d'un homme, et certains se ligueront contre toi. D'autres Maréchaux prendront peut être parti contre ta nomination. Tâches juste de te montrer digne, et tout ira bien. »

Eorlund pouvait toucher à son but, mais son père était mourant. Année 993, la santé d'Ulric s'est complètement dégradé. Beaucoup parlent de peste, notamment la blanche, et le maréchal ne montre plus beaucoup signe de vie, si ce n'est dans sa chambre. Il passait son temps à écrire des lettres, notamment pour le Roi. Il informait de son sceau l'évolution de son état de santé, jusqu'à annoncer sa condamnation en janvier 993, pour une mort prévue pour la fin de ladite année. Eorlund savait qu'il ne devait plus traîner s'il voulait devenir Maréchal. Il devait d'abord se rendre à Edoras, son père lui avait demandé de lui remettre son ultime message, expression de la volonté d'Ulric, Troisième Maréchal de la Marche, de l'Est. Au fur et à mesure qu'il secondait, voir remplaçait son père, sa manière de diriger fut radicalement opposé de celle de son père. Rude, sévère, parfois impitoyable, il se faisait beaucoup d'adversaires du seul fait qu'aucun sentiment ne se dessinait sur son visage. Derrière cela, il faisait de l'ordre public un combat quotidien. Il se distinguait aussi par sa volonté isolationniste parfois très nuancée. Il faisait de l'Empire son seul et unique allié. Il était prêt à défendre ses convictions devant le Roi, et il partit donc pour Edoras pour le rencontrer.

Le voyage fut long, et la rencontre avec le Roi fut neutre. Eorlund avait peur, pour la première fois de sa vie. Il savait que ce titre pouvait lui passer sous le nez, alors qu'il le convoite depuis sa tendre enfance. Il n'était pas venu souvent à Edoras, son père l'y emmenait, de temps à autre, avec ses frères. Mais après la mort de leur mère, et la dégradation de la santé d'Ulric, les voyages ont fini par cesser. Avec sa croissance d'âge, il eut l'occasion d'aller à Edoras seul, mais ils furent beaucoup plus tristes et maussades. Comme celui-ci par exemple. En plus de cela, il semblait culotté. Tout refus lui ferait rentrer la queue entre les jambes. Ça, il ne le voulait pas ! Il était prêt à tout donner pour obtenir ce qu'il voulait.
Arrivé après quelques jours de voyage, Eorlund n'attendit pas pour obtenir une audience auprès du Roi. Il lui remit la lettre de son père, celle qui indiquait qu'il était décédé et que le poste de Troisième Maréchal de la région d'Emnet était maintenant vacant. Ne connaissant rien de la concurrence, Eorlund ne voulait pas savoir s'il y'en avait, et attendait simplement et patiemment que le Roi ne lui accorde une audience pour qu'Eorlund défende ses prétentions. Tout ceci prit une semaine, environ. L'attente était interminable et c'est pendant ce temps que, pris dans une crise d'angoisse, il fut atteint d'une quinte interminable de toux, et qu'il vit enfin sur sa peau cette chose anormale. Alors qu'il était torse nu, il vit sa peau quelque peu abimée. Son bras droit était meurtri, comme s'il avait vieilli de vingt ans en un coup, ses boutons formaient des genres de cicatrices allant jusqu'à sa main. Aucun médecin ne put lui dire ce qu'il avait. Ni ce qu'il y avait sur sa peau, ni sur sa toux incessante. Mais il se souvint que son frère Leofric présentait des symptômes étranges, et qu'il était cloué au lit lors du départ d'Eorlund. La panique gagna alors ce dernier, qui hésitait entre révéler sa maladie, au risque de perdre toute chance de succéder à son père, ou de la cacher, au risque de mourir six mois après avoir obtenu son titre. De plus, il voulait éviter tout risque d'infecter l'entourage royal, ce qui faisait qu'il esquivait tout le monde. Après plusieurs jours d'observations, son état ne se dégradait pas, mais son bras voyait son état s'améliorer très légèrement. Il sentait des fourmillements, et son médecin pensait que c'était simplement lié à la crise d'angoisse. Cependant, il ne pouvait pas contenir sa toux. Une entrevue avec le Roi et son entourage politique trois jours après que toute cette histoire de maladie fut enterrée. Il s'était trouvé un moyen de camoufler son bras, en ajoutant une longue cape à sa tunique. Le Palais d'Or de Meduseld était impressionnant, et plusieurs maréchaux et autres personnages importants étaient présents. L'anxiété monta d'un nouveau cran ; son cœur se nouait et sa gorge se serrait. Une fois devant le Roi, mais assez loin de lui pour éviter de l'infecter, il s'inclina humblement, non sans tousser.

« Mes excuses, Sire. Je suis quelque peu malade. »

Étrangement, personne n'insistait la dessus. L'année 994 avait commencé depuis quelques jours. Eorlund pensait que ça pouvait lui porter chance, pourtant il n'a jamais été superstitieux, d'autant plus qu'il était loin de se douter de ce que le Roi lui réservait. Une missive importante, envoyé par Merewyn, épouse de feu d'Eorlund. Avec un bras droit tremblant, il se saisit de la lettre, s'attendant maintenant au pire. Lisant la lettre attentivement, une flot d'émotions traversa son esprit. Incompréhension, surprise, tristesse, colère, haine… et puis rien. Le néant, alors que son frère était mort, emporté par la peste blanche, le même maladie qui eut raison de son père. Il ne put prononcer un mot. Son père décédé dans les derniers mois de l'année 993, Leofric suivit dès le début de l'année suivante. Quand il arriva enfin à parler, sa voix était tellement amère qu'elle en devenait désagréable.

« Je… Je n'aurai aucun honneur de prétendre valoir autant que mon père. Il a donné sa vie pour sa terre et pour sa famille et ce jusqu'à ce que la maladie l'emporte. Je l'ai secondé, je l'ai aidé. Il avait besoin de mon bras pour tenir debout, et de mon âme pour l'accompagner à une morte sereine. » commença-t-il. Il commençait alors à reprendre clairement ses esprits, il continua.
« Je ne ferai pas de démagogie pour vous persuader, Sire. Ce n'est ni honorable, ni mon but. Mon père s'est efforcé d'établir la justice et la vérité et ce par la raison. Il m'a toujours appris de ne jamais fuir face à mon devoir, ni devant le choix. Je pourrais vous dire que je serai généreux, gentil, charitable ou tout ce que vous voulez, vous savez que ce serait un mensonge, Sire. La vérité est celle que vous entendez dans les rumeurs ou que l'on vous rapporte directement. Oui, je suis impitoyable, oui, j'ai un penchant à préférer la sécurité avant la prospérité, oui, je me méfie toujours de l'Empire. » Alors qu'il tenait ces mots, il fixait le roi, et parfois voguait avec ceux qui l'entouraient. Il ne bougeait pas, et ne laissait paraitre aucune crainte.
« On m'a appris à défendre mes convictions, même si d'autres ne les partagent pas. Et si vous décidez de ne pas m'offrir ce titre, j'en tirerai au moins la fierté d'être resté droit, et sachez, Sire que je vous serai loyal jusqu'à la mort, quelque soit le prix à payer. Je vous sais tout de même gré de m'avoir accordé audience, Sire. »

Eorlund s'inclina avant de prendre congé, en ayant vérifié avant que le Roi le lui avait accordé, sous une autre quinte de toux qui brisait ce silence de plomb. Le Roi ne l'avait pas coupé, ni personne d'autre durant son discours. Il s'était montré ferme dans son ton, mais il avait été honnête, et c'est tout ce qui comptait à ses yeux. Il misait tout sur sa franchise pour devenir maréchal. Après tout, quelqu'un de ce rang devait valoir quelque chose. De plus, son frère était mort, et il n'avait ni le cœur ni la tête à mentir et à s'abaisser à la mendicité pour un titre. Pendant que l'entourage royal délibérait, il s'était retiré dans sa chambre afin de réfléchir à ce qu'il avait dit, sans pour autant y trouver quelque chose à redire. Il avait été honnête, et c'est tout ce qu'il voulait. Il ne voulait pas d'un titre par le mensonge, et encore moins de promettre des choses qu'il ne ferait pas. Il fut convié à revenir quelques heures plus tard, par le biais d'un soldat. Une fois de nouveau devant le Roi, ce dernier prit la parole.

« Eorlund, fils d'Ulric, prétendant au titre de Troisième Maréchal de la Marche pour la région de l'Est, je dois vous dire que votre candidature pour ce poste est très osée. Mais vous avez parlé avec le cœur et l'âme, et vous avez cherché à être honnête, ce que je ne vous retirerai pas, au contraire. Cependant, beaucoup de débat anime mes conseillers, car, malgré votre intégrité, le risque est possible. Les Troubles de Sang nous font redoubler de prudence. Nous allons donc prendre du temps pour bien nous concerter, d'autant plus que votre état de santé nous rend perplexe et que votre popularité est très contestée, dans le Royaume des Deux-Marches.
– Dans ce cas, Sire. Puis-je me permettre de rentrer à Ronstone ? Cela vous laissera peut être le temps de décider de mon sort, ou de rencontrer d'autres aspirants au titre de Maréchal. De mon côté, je pourrais revoir ma famille, et donner les derniers honneurs à mon frère.
– Allez-y, je vous dépêcherai un messager quand nous serons décidé. Par contre, je ne vous donnerai une réponse pas ce courrier : vous devrez être présent pour que je vous donne notre verdict, ne serait-ce que pour la cérémonie si toutefois votre candidature est retenue.
– Bien entendu, Sire. Vous pourrez compter sur moi. Merci, Sire, de m'accorder ce petit temps de répit. Une dernière chose. Qu'ont dit les médecins sur ma santé ?
– Que cela n'était point grave, mais que vos symptômes leurs sont tout simplement inconnu et qu'il faut donc rester vigilant. »

Eorlund hocha la tête, pensif, et quitta la salle après s'être incliné devant son Roi. Il prit ses affaires et fit seller son cheval. Il voulut regarder une dernière fois son bras, dont l'état s'améliorer considérablement : il redevenait normal, bien qu'il faisait toujours vieux. Cela s'accordait avec un vieillissement rapide de ses cheveux et de sa tête en général, avec des cheveux qui devenaient rapidement grisé. Et le pire, c'est que ses jambes affichaient, notamment les cuisses, affichaient les mêmes symptômes que son bras droit, en beaucoup moins grave. Seul point positif, sa toux s'était légèrement calmé. Son corps commençait à se stabiliser, et il en était ravi.

◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊

Son retour d'Edoras lui semblait plus long que l'aller. Quand il retrouvait sa femme, il fut étonné de son ton et son caractère froid, et elle n'attendait pas pour lui exposer le problème. Dans sa chambre l'attendait une femme et un adolescent. Le nom de ce dernier était Eothain, et elle s'appelait Layrun. Ce nom ne lui était étrangement pas inconnu, car il avait une relation avec elle, il y'a une dizaine d'années. Il comprit rapidement que ce garçon était son fils.

« Que veux-tu de moi ? lui demanda froidement Eorlund.
– C'est ton fils, et tu as aussi le devoir de père dont j'attends toujours que tu t'y pourvoies. rétorqua l'intéressée, d'un ton aussi froid.
– Très bien. J'en suis désolé si cela te gêne, mais je ne pourrai rien faire d'autre que de le mettre au service de l'armée. Je le garderai à mes côtés. J'aimerais parler à ma femme, maintenant, si tu me le permets. se résigna Eorlund.
– Je m'attendais à ce que tu nies, c'est drôle, non ? Même pas tu te défiles, tu me surprends, Eorl'.
– J'ai changé, depuis dix ans. Allez, vas. Je ferai de notre fils un bon homme.
– Je n'en doute pas. Du moins, je n'en doute plus » sourit Layrun, avant de s'en aller.

Layrun partit, et Eorlund fut seul avec sa femme, qui, visiblement, lui en voulait. Soit parce qu'il ne lui avait rien dit sur cette relation, soit parce qu'elle pensait qu'il la trompait. Dans les deux cas, il n'était pas rassuré.

« Je peux deviner ce que tu penses, et saches que je te suis toujours resté fidèle. Cette relation avec Layrun est terminée depuis dix ans. Mon père s'y opposait et je devais mettre mes distances avec … cette femme. C'était une prostituée à l'époque. voulut-il se justifier
– Pourquoi ne m'as-tu rien dit à ce sujet ? le questionna sa femme.
– Parce que cette relation, je n'en suis pas fier. J'étais jeune et irresponsable à cette époque. Cette relation se caractérisait par ce surplus de sexe pour presque rien d'amour. L'accident est visiblement vite arrivé. Je te promets que j'ai enterré cette relation depuis longtemps, et que je ne t'ai jamais trompé depuis notre mariage. Cette relation aurait sali notre nom à long terme, et je ne pouvais me le permettre pour mon père, et pour l'exemple que je voulais donner en tant qu'aspirant à être Maréchal.
– Je te crois. Tu n'as pas nié ce fils, alors que tu aurais pu. Cela est une preuve de ton honnêteté qui emerge depuis quelques années.
– J'ai autre chose à te dire. Ou à te montrer. »


Il retira sa cape et sa tunique et montra son bras à sa femme. D'horreur, elle recula un peu, avant d'inspirer un bon coup pour se rapprocher et analyser le bras de son époux.

« Qu'est-ce que c'est ?
– Les médecins n'en savent rien. Mais en vue de mes cheveux gris et de mes rides, j'ai l'impression que je vieillis rapidement.
– Peut être. Rien de contagieux alors ?
– Je ne pense pas, les médecins n'ont rien attrapé, et ont dit au Roi que cela n'était pas grave. Mais je suis aussi pris d'une quinte de toux depuis mon arrivée à Edoras, mais elle s'est relativement calmée depuis.
– Cela obstruera-t-il le fait que tu deviennes Maréchal ?
– Oui, le Roi a dit que mon état de santé était aléatoire et assez flou pour qu'ils se décident sur le moment.
– Tu as reçu ma lettre, pour ton frère ?
– Oui. Pour quand sont prévues ses funérailles ?
– Demain midi. Tu vas bien ?
– Je garde la tête froide même si mon cœur est meurtri. J'aimais beaucoup Leo'. Comment va Alaric ?
– Tu t'inquiètes pas ton petit frère, maintenant ?
– Il faut bien, il est mon frère, après tout. Parfois je regrette mon comportement rude envers lui. J'ai eu tort.
– C'est vrai. Allez viens, tu as besoin de te laver un peu.
– Tu en profiteras pour quérir Elfhelm, Gamling, Baldric et les autres, ainsi qu'Alaric, j'aimerais tous leur parler en même temps.
– Très bien, Monsieur le Futur Maréchal ! » dit-elle en souriant et en y mettant un ton.

Elle lui baisa la joue et partit lorsque son mari commença à se déshabiller. Il entra dans son bain une fois nu, et ses amis arrivèrent presque tous en même temps dans la salle. Ils saluèrent tous amicalement leur ami avant que viennent sur le tapis les choses sérieuses.

« Mes amis, le Roi a bien reçu ma candidature. Mais, malgré mon honnêteté, j'ai un obstacle. Il montre son bras. Il est possible que je sois malade, et que cela me porte préjudice. En tout cas, le Roi n'a pas encore décidé de mon titre mais soyez sur que vous me m'entourerez si je suis Maréchal… même toi, Alaric. Je tiens à te dire personnellement que je regrette mon comportement de ses dernières années. Une missive arrivera de la part du Roi dans quelques jours, me demandant de retourner à Edoras. C'est là que je saurai si je suis Maréchal… ou non.
– Tu te sens comment ? Confiant ? demanda Erkenbrand.
– Certains défendent ma position… d'autres beaucoup moins. Il y a un débat qui semble lourd. J'ai misé sur mon honnêteté pour convaincre, et non sur la démagogie pour séduire. J'espère que cela me portera chance.
– Nous serons avec toi, quelque soit le verdict du Roi.
– Merci les gars, je vous revaudrai tous votre soutien. Baldric, j'aimerais que tu t'occupes d'un jeune homme pour moi. C'est… mon fils. Un bâtard. Enfin, pas vraiment… Il est né hors mariage, c'est un fait. Ceci dit, je n'étais pas marié à l'époque.
– Un bâtard ? Depuis combien de temps tu as un fils ?
– Il a une bonne dizaine d'années, né en 977. Mon ancienne compagne, que vous connaissez, Layrun, me l'a caché durant tout ce temps.
– C'est un risque d'avoir un bâtard à tes côtés.
– C'est pour cela que j'attendrai la réponse du Roi avant de reconnaître publiquement ce gamin. Je ne veux pas que ça me porte préjudice. »

◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊

Pendant les funérailles de Leofric, aucun mot n'était sorti de la bouche d'Eorlund. Même pas les vœux de paix pendant la mort. Il était en colère et anxieux, entre son futur voyage vers Edoras, et ces morts qu'il laissait dans son sillage. Il était entouré de son frère et de sa femme. Son fils bâtard se tenait devant lui, sans que personne ne sache que c'était son fils, et sa pupille était à ses côtés. Ses amis l'entouraient, tout comme Alaric, son frère benjamin. La cérémonie fut relativement courte, car Eorlund ne voulait pas s'y attarder. Cela lui rappelait la mort d'hommes déterminés à accomplir des choses pour leur peuple et leur terre. Quand Leofric dut abandonner l'armée à cause de ses blessures lors de la Traque de Fer, il ne s'était pas arrêté là, en choisissant de devenir intendant pour le Maréchal, son père, en l'occurrence. Entre Leofric et Eorlund, la relation était très chaleureuse, et les deux étaient très proches, au point de laisser Alaric sur le carreau. Une fois la cérémonie de funérailles terminée, Eorlund se retrancha au Palais avec ses proches, son frère, son fils, sa femme, sa pupille, et ses amis Elfhelm, Baldric, Gamling, Erkenbrand, et Dalywag, entre autres. Son seul but, et ce rôle qu'il s'est lui même attitré, c'était prendre le rôle de Maréchal même si le Roi ne l'y a pas convié, afin d'y assurer une régence. Ainsi, il devait organiser son entourage, et attribuer un rôle à ses proches. Intendance à Erkenbrand, l'armée à Elfhelm, et l'impôt à Baldric. Alaric fut, à la surprise générale, son bras droit. Fort évidemment, toute cette manœuvre était officieuse et cachée, car le Roi ne supporterait pas un tel acte de désobéissance.

Deux jours plus tard, il reçoit la lettre du Roi indiquant que la décision était prise, et qu'il devait se rendre à Edoras dans les plus brefs délais. Sans attendre, il fit seller son cheval et fit de manière brouillonne ses affaires, avant de galoper vers le Sud-ouest, direction Edoras. De Ronstone à Edoras, il fallait quelques jours de voyage, mais il ne prit que de courtes nuits pour se reposer. Il arriva sans encombre au siège du palais royal, et y retrouva le Roi, ainsi que son entourage et d'autres Maréchaux auxquelles il ne saurait attribuer un nom à leur physique. Le Roi se tenait sur son trône, majestueux, grand, royal. Le titre lui allait à perfection.

« Eorlund, fils du Troisième Maréchal de la Marche, Ulric. »

Eorlund s'inclina, devant son Roi, en ne faisant plus attention à son bras, car il a déjà joué son rôle dans la prise de décision. Il n'avait plus besoin de le cacher, car rien ne changerait.

« Je me tiens devant vous, Sire, et attends votre jugement.
– Vous avez appris aux côtés de votre père, et avez agi pour lutter contre la criminalité, avec un prix important, tout de même. Vous êtes venu nous annoncer sa mort en personne, pour aspirer à lui succéder. Vous avez tenu un discours plein de franchise, et vous avez parlé avec votre cœur et votre âme. Sachez que j'ai apprécié votre honnêteté. Vous êtes, cependant, tombé malade, mais je remarque que rien ne semble vous affaiblir, et rien n'entrave votre volonté et votre jugement. Vous avez servi le Rohan, et vous n'avez jamais mis en péril son intégrité, et vous avez secondé votre père de manière à ce qu'on nous dise que vous avez agi selon la justice et la raison. Par conséquent, Eorlund, je vous fais Maréchal de la Marche, et vous succéderez à votre honorable père. Tâchez de vous montrer digne de lui et de ce titre car vous aurez du travail pour que tous vous fasse confiance.
– Sire… Je suis si heureux que vous me fassiez confiance. Je jure sur mon honneur et sur mon nouveau titre que je vous serai loyal, quelque soit le prix, et que j'agirai selon vos ordres, et uniquement selon ceux-ci. Je ferai en sorte d'honorer la mémoire de mon père, sans remettre en cause mon âme.
– Que la cérémonie commence maintenant. »

Cette cérémonie de remise du titre fut très longue, mais la joie d'Eorlund était inébranlable et rien ne pouvait l'entacher. Il était trop heureux. C'est durant cette cérémonie qu'il sentait, enfin, sur lui, un pouvoir supérieur. Il avait beaucoup de respect pour la carrure du Roi, et même de certains officiers qui se tenaient là, pendant la cérémonie. Eorlund avait cette fierté de faire parti des personnages les plus influents des Deux Marches. Après la cérémonie, il était resté afin de connaître plus ces homologues maréchaux, et le Roi lui-même. Il fut respectueux, bien qu'un peu ferme : ce titre ne devait en aucun cas servir à faire ce que voulait Eorlund. Il le savait, mais après les Troubles du Sang, tout le monde se méfie du pouvoir des Maréchaux, et c'est la première raison d'une distinction entre le rôle du maréchal et celui de jarl. Malchance pour Eorlund, il ne pourra pas utiliser son titre pour soutenir une politique isolationniste, puisque l'économie est un domaine qui n'appartient plus au Maréchal. Après une longue et bonne journée, il repars pour Ronstone le lendemain pour annoncer la bonne nouvelle à ses amis.

Après les jours de voyage auxquels Eorlund s'habituait, il revint à Ronstone la nuit, avec un sourire jusqu'aux oreilles. Il voulait mettre en haleine ses amis, mais sa joie était trop importante pour que la petite blague ne se fasse croire. Il embrassa sa femme avant d'aller faire une accolade générale avec tout ses amis. Le nouveau Maréchal se présenta dès l'aube suivante, adulé par certains, dédaigné par d'autre. Il se voulait être un bon Maréchal, favorisant la sauvegarde rohirrim face aux “ invasions étrangères venue d'ailleurs ” et se range aux côtés de l'Empire par défaut de choix, en craignant toujours qu'il ne fasse la même chose au Rohan qu'à l'ancien Royaume du Nord : une occupation sanglante. Sa volonté isolationniste ne s'accorde toutefois pas avec la volonté du Jarl d'étendre l'économie marchande développée par le Rohan avec l'Empire. Il reste attaché à la paix et au maintien de l'ordre public, avec la raison et la force, sans oublier ses obligations envers le Roi. Malgré son rôle, son titre, et ses volontés, il essaye de garder de bonnes relations avec le Jarl, et, même s'il cherche constamment un compromis, Eorlund ne tient pas à imposer une quelconque autorité sur le Jarl, et conserve cette volonté de collaboration et d'accord plutôt qu'un rapport de force et de domination.

Au fil des années, les distorsions autour d'Eorlund se firent rare et les gens qui le méprisaient ont fini par apprécier, ou du moins supporter, le personnage d'Eorlund. Il avait reconnu son fils Eothain en 995, et entama ses premières réformes l'année suivante, en 996, le temps de s'accorder avec la population et de se faire accepter par les plus déviants. Sa popularité finit par prendre le dessus sur le reste, et il se montra étonnamment au regard de certains, digne de ce titre. On finissait par le comparer à son père, pourtant, ils n'avaient rien en commun dans leur façon de prendre les rênes. En l'an 1000, sa femme lui annonce qu'elle est enceinte depuis quelques jours et le pouvoir du Maréchal est plus que correctement installé. Eorlund use de cet atout pour étendre un peu plus son influence, en insistant sur sa stabilisation familiale. Il usait sans cesse de sa personnalité pour obtenir ce qu'il voulait. Son physique reste un poids indéniable, et c'est grâce à ce physique qu'il obtient le titre de " Majestueux ". Malgré sa maladie et ce vieillissement rapide de son corps, il en use pour se donner un air expérimenté et charismatique, sa grande taille appuyant ce fait. Maintenant, il coiffe ses cheveux gris en arrière utilise sa couronne comme bandeau, et taille très finement sa grande barbe grise. Pour être Maréchal, il avait subtilement usé d'un physique imposant et charismatique, et maintenant il fait de même pour montrer qu'il est digne de ce titre. Et il ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin.





Apparence
Eorlund est un homme relativement grand et robuste, lui donnant ce fameux air majestueux. Ses cheveux bruns, coiffés en arrière, qui laissent maintenant une forte place à des cheveux gris ne manquent pas de lui donner un air expérimenté. Sa barbe complète et longue connait le même épisode, s'entourant de beaucoup de poils gris. Ses yeux gris marquent un regard profond et sévère, intensifié par quelques cicatrices sur l'arcade droite, marquant des trous dans ses sourcils épais, mais taillés. Des cicatrices, il en porte aussi sur son long nez légèrement crochu, dont le trait est caché par sa moustache longue et poussée. Cette dernière cache fortement sa bouche et ses fines lèvres, rarement éclaircie par son sourire large, qui ne manque pas d'illuminer son visage sombre et parsemé de quelques rides autour de son nez et de ses yeux. Ses larges épaules et ses jambes robustes, ainsi que ses bras athlétiques lui donnent un air fort, imposant le respect, alors que sa peau fait face à quelques altérations pathologiques, qui se remarque au niveau du bras droit, caché soit par une manche longue, soit par une cape, mais aussi sur quelques parties de son torse et de son dos. Il porte généralement de longues et belles tuniques, toujours accompagné d'une cape de couleur variable, mais toujours frappé d'un ou de plusieurs chevaux blancs. Avec cela, il s'accompagne toujours d'une amulette en argent en forme d'épée avec une petite tête de cheval sur son pommeau. Il ne porte qu'un anneau en fer sur ses doigts, et un assortiment de bracelets en cuir de couleur différentes et à motifs et jointures différents sur son bras gauche. Au combat, il se dote d'une armure noire, d'un casque d'une même couleur adoptant une tête de cheval sur le protège-nez, alors que les jointures de ce casque, et même de son armure, sont en or. Comme tout cavalier de la marche, il manie parfaitement bien la lance, l'arc et l'épée. Ce faisant, il possède chacune de ces armes, en plus d'un bouclier et d'une dague. Son glaive noir trace deux têtes de chevaux en or formant le début de la longue lame, alors son pommeau laisse un anneau auquel il accroche un ruban vert comme les bannières rohannaises, et un autre rouge pour la maison de l'Emnet. Sa dague est exactement pareille à son glaive, alors que son arc de bonne facture est pareil à ceux de son armée. Cependant, sa lance avec un manche en bois blanc mais aussi en métal avec des bandes de cuir rouge, voyait une pointe longue, jointe par un métal plus fin mais aussi par plusieurs chaines, tombant sur le haut du manche en bois, et qui laissent se pendre plusieurs rubans de couleurs rouges, verts, blancs ou bleus.
Tempérament
Eorlund est un traditionaliste né. Il n'a d'yeux que pour les exploits cavaliers de ses prédécesseur et des anciens rois du Rohan. Il est un seigneur intègre et prêt à tout pour sauver sa terre et son peuple. Il ne fera jamais la différence entre ceux qu'ils aiment et ceux qu'ils n'aiment pas. Cela renforce son intégrité et sa loyauté au Roi et à cette fonction de Roi, et non pas à la personne du Roi. Outre cela, c'est quelqu'un d'impassible, et d'impitoyable. Il ne laisse jamais paraître ses émotions, synonyme de faiblesse à ses yeux, et ne revient jamais sur ses décisions. Il s'affirme comme quelqu'un de fier et d'implacable, qui n'a sans doute pas froid aux yeux, déterminé à faire entendre sa voix, et à appliquer ses décisions. Malgré ce caractère autoritaire, et parfois dangereux, il est étonnamment ouvert d'esprit, qui, malgré son engagement à décider, écoute son entourage, et que ledit entourage est assez étonnant, car il peut varie d'un cas à l'autre. En général, il est quelqu'un de valeureux, qui ne se borne pas à se faire entendre, mais à réfléchir et à penser, pesant le pour et le contre, et apportant des arguments objectifs. C'est un seigneur qui veut apporter sécurité et prospérité à son peuple, et qui tient à se porter garant de la protection de ses traditions et de son indépendance. Au combat, c'est un homme brave, qui mène son armée au combat avec bravoure et honneur, avec une capacité de commandement hors du commun, comme tout homme du Rohan qui se respecte. Malgré son entêtement courant, c'est quelqu'un d'étrangement calme, qui ne se fâche rarement, gardant ce ton neutre. Malgré cela, il ne s'empêche pas d'aller à la franchise et à l'attaque personnel, sans omettre l'argument Ad Hominem ni la provocation et le sourire narquois. En somme, c'est un homme relativement arrogant. Cela dit, il sait faire preuve de compassion et de générosité envers son peuple, et encore plus envers ceux en qui il a une confiance absolu, même si ces gens sont rares. Eorlund reste un homme qui cherche à apporter la justice et le bon : il ne ment que très rarement, et préfèrera voir sa tête pendue plutôt que de laisser filer son honneur ou sa fierté. Derrière cette fierté se cache beaucoup de tensions. Il ne porte pas tout les seigneurs du Rohan dans son cœur, mais se fient à leur fonction, et au sens du devoir qu'il représente, plus qu'aux personnes. Un devoir qu'il privilégiera toujours devant son intérêt personnel, ou sa fierté. C'est aussi par sa culture et par son goût et cet intérêt pour le passé qu'il essaye toujours de protéger les Deux-Marches de l'extérieur, et surtout des Royaumes et Peuples outre l'Empire, considérant ce dernier comme un rempart important et indispensable à la paix pour la Terre du Milieu, et qu'il protègera en priorité si une guerre ou une large tension vient à se déclarer.

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Dernière édition par Eorlund le Majestueux le Mar 28 Fév - 17:06, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Eorlund de la Marche   Eorlund de la Marche EmptyMer 21 Déc - 0:34

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MessageSujet: Re: Eorlund de la Marche   Eorlund de la Marche EmptyMer 21 Déc - 1:00

Bon retour Wink
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MessageSujet: Re: Eorlund de la Marche   Eorlund de la Marche EmptyDim 25 Déc - 19:30

Bon retour Kelron !
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MessageSujet: Re: Eorlund de la Marche   Eorlund de la Marche EmptyDim 25 Déc - 23:03

Salut et bienvenue !

Étant l'auteur du contexte rohirrim, je vais surveiller ta fiche de près mon ami  Smile Dès que tu seras validé nous pourrons rp ensemble dans notre belle région.

Avant toute chose je tenais à te signaler que se décrire comme "Seigneur de l'Emnet" ne correspondait à rien. En effet l'Emnet est une vaste région englobant l'Estemnet ET l'Ouestmnet. Une très vaste géographique en somme (la quasi-totalité de la partie du Rohan en lui-même).


Bonne lecture et à bientôt inrp Wink
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MessageSujet: Re: Eorlund de la Marche   Eorlund de la Marche EmptyDim 25 Déc - 23:39

Oui en gros le problème c'est que désormais les maréchaux sont des officiers de l'Etat centralisé, directement au service du roi et sans lien avec la noblesse. Comparaison n'est pas raison mais l'analogie à faire est avec les préfets aujourd'hui, à côté des présidents de région et de département. Les maréchaux entretiennent l'ost royale dans la région et commandent la garnison au nom du roi, ils rendent la justice et prélèvent les impôts royaux. Les seigneurs locaux n'ont plus qu'un pouvoir limité (leur pouvoir est surtout économique, en lien avec la terre qu'ils administrent et ceux qui l'habitent). Pour ainsi dire le Rohan ressemble davantage à la France sous Louis XV qu'à la France des chevaliers. Les seigneurs qui demeurent puissants sont ceux qui sont à la tête de ville importantes comme Eorlingham et Fort-le-Cor et ont donc un important pouvoir financier et des milices personnelles assez impressionnantes.

Les Rois des Deux-Marches suite aux Troubles du Sang ont voulu retirer du pouvoir aux nobles pour éviter une nouvelle fronde, et c'est pour cela que les fonctions de Maréchal et de Seigneur (ou Jarl) ne se cumulent jamais, sauf si la seigneurie est vraiment de moindre importance Wink
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MessageSujet: Re: Eorlund de la Marche   Eorlund de la Marche EmptyLun 26 Déc - 15:51

oui ! c'est quelque chose que j'ai vu et que je n'ai pas encore corrigé, sans pour autant en être sûr ! Merci de la confirmation, je corrigerai cela une fois l'histoire terminée, ce qui est bientôt le cas.

Ceci dit, aucun problème ne se pose quant à ce passage de titre du père à son fils ? Car le père, Ulric, était le Troisième Maréchal, titre que j'entends posséder après lui. Je demande ça car il me semble qu'après les Troubles du Sang, la méfiance est de mise.

Merci d'avance, je vois peut être gros, mais cette semaine j'arriverai peut être à finir la fiche. Sinon j'attendrai la fin de mes partiels vers le 6 janvier. Merci encore ! Smile

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MessageSujet: Re: Eorlund de la Marche   Eorlund de la Marche EmptyLun 26 Déc - 17:53

Le titre de Maréchal n'est normalement pas héréditaire mais il peut arriver dans les faits que le fils d'un Maréchal lui succède, mais pas par hérédité. C'est aussi le cas de mon personnage. Mon père était Maréchal, et mon personnage s'étant montré digne de lui succéder, il a été nommé à sa place par le Roi. En gros c'est possible mais ce n'est pas un mécanisme automatique comme l'hérédité de la charge. Smile
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MessageSujet: Re: Eorlund de la Marche   Eorlund de la Marche EmptyLun 26 Déc - 22:59

Ok d'accord ! Merci de l'information, c'est justement ce qu'il me semblait, avec un perso qui veut avant tout Smile
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MessageSujet: Re: Eorlund de la Marche   Eorlund de la Marche EmptyVen 6 Jan - 0:56

Comment avances ta fiche ? Smile
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MessageSujet: Re: Eorlund de la Marche   Eorlund de la Marche EmptyVen 6 Jan - 20:16

Tu postes le jour où je termine mes partiels ! Je finis bientôt l'histoire qui a pris son temps avec mes ralentissements ! j'essaye de finir ça ce week-end, mais la semaine prochaine c'est sûr c'est ok ! Encore sorry !
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MessageSujet: Re: Eorlund de la Marche   Eorlund de la Marche EmptyDim 8 Jan - 21:17

DP. Désolé, je préviens juste que j'ai fini ma fiche ! Merci d'avance au lecteur !
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MessageSujet: Re: Eorlund de la Marche   Eorlund de la Marche EmptyLun 16 Jan - 22:56

Nulle inquiétude, nous n'avons pas oublié ta fiche. On l'étudie dans la semaine Wink
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MessageSujet: Re: Eorlund de la Marche   Eorlund de la Marche EmptyMar 17 Jan - 12:28

Oh mais pas de problèmes, prenez votre temps !
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MessageSujet: Re: Eorlund de la Marche   Eorlund de la Marche EmptyDim 29 Jan - 15:54

DP. Salut !

Je suis désolé, mais étant sans nouvelle, je me demandais si tout allait bien ?
Cordialement, et merci d'avance.
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MessageSujet: Re: Eorlund de la Marche   Eorlund de la Marche Empty

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