Le Seigneur des Anneaux RPG : Mille Ans Après
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 Jyhan Kalweyt, Talentueux Général de l'Empire

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Elphir Tar-Inglorion
Elphir Tar-Inglorion
Le Martyr de la Guerre
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MessageSujet: Jyhan Kalweyt, Talentueux Général de l'Empire   Jyhan Kalweyt, Talentueux Général de l'Empire EmptyLun 13 Mar - 0:04

550 de large
Elphir Tar-Inglorion


Présentation
Âge 27 Ans
Peuple Sang-mêlé (Père Sang-mêlé et Mère Dunadàn)
Lieu de naissance Balnost, dans les Pinnath Gelin
Localisation Burh Widu, cité du Dor-Talathrim
Allégeance Empire
Rang Général Impérial du Rhovanion
Parenté et personnes proches — Père : Merten Tar-Inglorion, toujours en vie.
— Mère : Valindra Anwë (Épouse Tar-Inglorion),  toujours en vie.
— Frères :
– Angirv Tar-Inglorion, l'ainé âgé de 35 ans, né en 965.
– Tanael Tar-Inglorion, le cadet âgé de 32 ans, né en 968.
– Wedrar Tar-Inglorion, le second cadet âgé de 31 ans, né en 969.
— Son Général : Jeasson Irmenor, 48 ans, limogé en 995.
— Son collaborateur : Cahir Anadil, Général Impérial, 28 ans.
— Ses officiers militaires :
– Hirluïn Pachelbel, Commandant Impérial, ami d'Elphir.
– Eljero Mac Tir, Capitaine Impérial.
– Ormer Garan, Intendant de Barnost.
– Morvran Voorhis, Maître de l'Arrière Garde.
– Derian Cillier, Korm Reirrac et Esterad Thyssen… Chevaliers de l'Empire.
– Edwin Odesseiron, Gouverneur du Rhovanion.
– Nithral Abbendir et Sahem Arnis, Maîtres d'Armes.
– Havaniel Veror, Écuyer de Jhyan.
– Andran Dassel et Handar Delaro, Bourreaux et Geôliers de Rhunost.

— Sa concubine : Wynne Grimanîr, né en 976.
— Les sœurs Grimanîr (Sang mêlés d'une famille umbarienne et gondorienne) :
– Lithariel Grimanîr, né en 973.
– Cathriel Grimanîr, né en 979.
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Mon prénom Sacha.
Mon âge 19 ans.
Comment j'ai connu ce forum Je fais pareil avec mon DC, je repars de 0.
Je fais du RP depuis Trop longtemps.

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Pourquoi soumettre alors qu'acheter par les mots coutent moins cher ?
— Elphir Tar-Inglorion

Né dans les Collines Vertes en 973, Elphir Tar-Inglorion a connu une vie qui diffère beaucoup de la sienne actuellement. Dès son plus jeune âge, sa famille se souvient d'un jeune garçon froid, calculateur, doté d'un esprit affuté. Il manipulait les gens, il était d'une arrogance incroyable, et, pour couronner le tout, il adorait se battre. En vérité, il était comme ses frères, avec l'ambition en plus. Si eux se contentaient d'un titre légèrement prestigieux, où l'ainé Angirv n'attendait que d'hériter de son père, le Seigneur Merten Tar-Inglorion, dont le fief était peu grand mais suffisamment pour ne pas être dénigré par le Seigneur des Collines Vertes, Elphir, lui, voulait aller plus haut, plus vite, et plus rapidement. Dès huit ans, il se tourne vers l'Art de la Guerre (Carmë Ohtacaro, comme on l'appelait plus couramment) et suit ses frères vers une formation intensive aux armes et à la stratégie. Prônant la polyvalence, il quitte ses frères et Balnost, sa ville natale, pour se diriger vers la Morthond et s'entraîner à l'archerie, il y rencontre sa meilleure amie, qui s'avèrera être celle dont il est amoureux : Wynne Grimanîr, aussi belle qu'intelligente, dit-il. Il restera deux ans et demi à la Morthond, avant qu'il ne parte pour Pelargir.

Il a treize ans quand il arrive à Pelargir, pour y apprendre les ficelles de la marine. Très vite, il comprend qu'il n'est pas à sa place en mer, et après une tonne d'échecs, il quitte prématurément son entrainement à la marine pour rejoindre Minas Tirith, et y rejoindre l'élite : la Garde de la Fontaine. Il est d'abord écuyer et exécute les tâches les plus ingrates. Son entrainement s'intensifie l'année suivante (même s'il était toujours envoyé pour exécuter les corvées), où l'escrime, le physique, l'équitation et le combat à la lance sont approfondis. Elphir montre plus d'ambition, en intensifiant ses entrainement, s'entrainant au tir à l'arc et en affinant sa tactique et sa philosophie. Durant un entrainement, il tape dans l'œil du Général Jeasson Irmenor du Gondor, qui lui enseigne le commandement et la stratégie. Dès ses 18 ans, il est presque prêt à partir en guerre, alors qu'il perd totalement de vue ses frères, son amie et sa famille en général.

◊ ◊ ◊ ◊
L'épée n'est pas la seule arme que possède le souverain.

991, Elphir a 18 ans et son entrainement est terminé. Le Général Irmenor a des projets pour lui, qu'il ne lui a pourtant pas encore révélé. Il lui avait donné rendez-vous à Osgiliath, dans la partie Ouest devant les Ponts. Jeasson Irmenor est le premier à le retrouver.

« Êtes-vous disposé, maintenant, à me dire ce que vous attendez de moi ? lui demanda ELphir.
– Hm hm. J'ai invité vos frères et votre amie à nous rejoindre. D'ici ce soir, nous partirons pour le Rhovanion. répondit Jeasson.
– Mes frères ? Mon amie ?
– Tous. Et votre amie c'est… Vinie ? Valna ? Enfin bref, ils viennent tous avec nous au Rhovanion, je t'expliquerai le reste en route.
– Wynne ? Wynne Grimanîr ?
– Oui c'est ça. Bon, nous allons à Dor-Rhùnen, un fort. Je commence à manquer d'hommes dans les territoires conquis par Ciryandil. Ces nordiens ne cessent de se rebeller, et, on a beau les pendre et les piller, ils continuent de nous tanner. J'ai remarqué que mon effectif diminuait beaucoup trop vite, alors j'ai du revenir ici pour re-mobiliser des troupes.
– Quel rapport avec moi ?
– Tu as l'étoffe d'un commandant, si tu ne t'en rends pas compte. Je vais parachever ta formation, et je t'apprendrai les dernières ficèles de la région et du commandement. Une fois tout ceci fait, je te confierai une armée, avec ses officiers et tout ce qu'il faut pour l'entretenir.
– Et si j'échoue ?
– Je te donne à bouffer aux Nordiens… »
rétorqua le général d'une voix haineuse.

Ils ne se dirent plus rien. Nous n'entendions plus que les bruits des habitants de la ville, leurs pas, leurs discussions. De là, Jyhan voyait Angirv et ses frères arriver, suivis par Wynne, la seule amie de Jyhan. Ils s'embrassèrent un à un, mais il fut plus chaleureux envers sa grande amie. Le sérieux revint très vite.

« Je croyais que vous emmeniez une armée, moi, Général. commenta Angirv.
– Exactement ! Et donc je me promène en ville avec cinq centaines de soldats alignés et prêt à l'assaut !
– Donc ?
– Donc mes hommes arriveront par bataillon de dix à cinquante soldats. De toutes façons, vous ne surveillerez Dor-Rhùnen que peu de temps. J'ai un simple manque de dirigeants, et j'ai beaucoup de mal à confier nos forts à un abruti.
– Faites attention à votre ton, Général.
– Mon cher Angirv, bien que je respecte tout seigneur du Gondor, quoique vous ne l'êtes pas encore, j'ai bien peur que vous ne me serviez à rien. Je vous laisserai retourner chez vous défourailler le cul de votre père pendant que je garderai vos frères plus ambitieux avec moi.
– Un mot de plus, et j'ordonne votre mise aux arrêts.
– Vous n'avez aucune autorité sur moi, mon cher ami, et je doute que l'Empereur ne se soucie de votre pitoyable fierté pour me juger.
– Bon ! J'aime beaucoup l'ambiance, mais calmez-vous je vous prie. Nous sommes venus pour vous aider, Général, et maintenant, tâchez de nous confier vos desseins. intervint Wedrar.
– Sans moi, les gars. Je refuse de me plier à ce larbin de l'Empereur. Je ne rejoins pas un Général pompeux, qui n'est bon qu'à m'insulter et à piller des fermiers.
– Vous partez hein ? Très bien, cassez-vous, je préfère boire la pisse de l'Empereur plutôt que de commander des nobliauds stupides. »

De là, Angirv partit, rouge de colère et se contenant de toute réponse désobligeante. Jeasson avait fait face de manière grossière mais ferme à Angirv, pourtant l'aîné de la fratrie. Elphir fut subjugué et émerveillé et surpris et choqué en même temps. Jeasson restait remonté, et demanda le départ sans un mot, juste avec les gestes. Il demanda à Jyhan de se rapprocher, sans un mot non plus.

« Ta copine, je l'ai amené pour une simple raison. Outre ses origines nobles, elle est jolie. Pour se faire respecter, il faut être ferme et autoritaire, c'est vrai. Mais cela ne suffit pas. Pour se faire respecter, il faut vendre du rêve. Être raffiné, avoir une belle femme, se tenir droit… tant de choses qui forgent le charisme d'un meneur de guerre. finit-il par dire.
– Cette scène était une leçon ?
– Entre autres… Je ne m'attendais pas une une réaction aussi stupide que celle-ci, je te l'avoue. Cela dit, tu as encore beaucoup à apprendre, et tu possèdes les qualités que je recherche pour me seconder. »

C'est là que Elphir comprit : le Général Irmenor cherchait désespérément un bras droit. Peut être plus, maintenant. Elphir était flatté, et, étant benjamin de sa famille, il ne pouvait pas hériter des terres de son père. L'armée est tout ce qu'il avait pour réussir, et comme il aimait ça…

Ils arrivèrent quelques jours plus tard à Dor-Rhùnen, qui fut la première halte pour le Général et son nouveau bras droit. En effet, le quartier général de l'armée impériale en Rhovanion se trouvait à Burh Widu, où résidait le général, et où il comptait former son protégé. Et Jeasson compte bien amener Wynne dans le groupe.

◊ ◊ ◊ ◊
L'Empereur se met en danger en se séparant de la seule personne en qui il pourrait avoir une confiance absolue : son propre fils.

En 995, Elphir a 22 ans, et il a passé toutes ces dernières années aux côtés du Général Irmenor. Il est devenu un meneur et un stratège aguerri, et il ne perd rien de son talent aux armes. De plus, il est totalement polyvalent, maniant la lance, l'arc, l'arbalète, l'épée, et même l'équitation et le bouclier. Bien évidemment, il s'est permis de prendre des leçons de philosophie, d'art et d'histoire. D'un autre côté, de plus en plus de troubles frappaient les territoires occupés du Nord. L'Empire faisait face à plus de rebelles, et les généraux se trouvaient en désaccord sur la marche à suivre. D'un côté, Irmenor voulait les massacrer jusqu'au dernier, tout brûler… bref, il voulait un génocide, en somme ce qui allait à l'encontre des ordres expresses de l'Empeurer. D'autres voulaient privilégier la paix, et suivre les volontés des quelques empereurs précédents et de l'empereur actuel, en favorisant un dialogue et une cohabitation pacifique. Et c'est en 996 que tous les généraux présents au Rhovanion sont suspendus de leurs fonctions. Ainsi, les seuls gradés restants sont Elphir, et ses frères, Wedrar et Tanael. Elphir était, à ce moment, capitaine. Ses frères étaient moins bien gradés, ce qui, en plus de susciter une jalousie, pouvaient leur permettre de se liguer contre leur benjamin. Ce dernier devait agir vite, et, avant que le nouvelle n'arrive aux oreilles de leur frère, ordonna la démission de leurs fonctions respectives, et put ainsi prendre le plein droit d'agir en Rhovanion. Il prit l'initiative de réunir toutes les forces de Burh Widu.

« Bien. Nous n'avons plus de Général pour prendre des mesures. Je suis le dernier plus gradé depuis la suspension de tout nos généraux, et la démission de mes frères. »

Sa prise de parole avait suscité des chuchotements fusant de partout, et plus personne ne l'écoutait.

« Assez ! Nous devons réagir face aux rébellions du Nord ! Mobilisez nos éclaireurs, prévenez nos alliés de Dor-Rhùnen, et déployez nos forces ! Je déclare l'alerte totale sur le territoire, tout soldat devra être aux aguets. Je veux un rapport complet sur la situation par semaine, si vous voyez des hommes armés, avisez-vous de venir me prévenir. Allez ! »

Les soldats firent un cri de guerre avant de vaquer à leurs postes et occupations. ELphir convia ses officiers à la salle de guerre, où une carte du Rhovanion était posée sur une table. Plusieurs couteaux se tenaient sur la carte.

« Si j'en crois le rapports des éclaireurs, les rebelles ont frappé pour la dernière fois vers l'Est, ici. *il planta un couteau sur la zone en question* Soit à deux jours d'ici, à pied. commença Elphir.
– C'est trop large, ils ont eu le temps de bouger depuis lors, et encore plus quand on y arrivera. Même s'ils sont organisés et sédentaires. commenta Derian.
– Ils sont peut être dans un village campagnard, qui cherche à les abriter. Ils sont de plus en plus de fermiers à vouloir soutenir les rebelles. supposa Nithral.
– Nos éclaireurs devront ratisser toute la région autour de Burh Widu. Pendant ce temps, nos devons établir des camps fortifiés, pour assurer le relai des rapports et renforcer la surveillance. Dès demain, j'irai avec cinquante soldats à Burh Marhlinge, pour qu'ils joignent nos troupes et pour avoir un contrôle plus clair sur le territoire. planifia Jyhan.
– Pour les camps fortifiés, il faudra en établir beaucoup vu la taille de la région. Par exemple, là, là, ici, et là.*il plante des couteaux pour désigner les endroits* Regardez : ça ne suffit pas ! s'exclama Morvran.
– C'est vrai. C'est pour quoi il faudra bâcler la finition de ces camps. Mais une fois qu'on aura trouvé ces rebelles, on pourra se tourner vers le retour à l'ordre et la condition paysanne. »

Sur ces derniers mots, Elphir mobilisa ses soldats. Il était un peu plus de midi. Parmi eux, il y avait Nithral Abbendir, un des maîtres d'armes, et ils allaient devoir prendre la route à cheval. Elphir s'empara de son armure grise, et de son épée. Il prit une arbalète, une lance et un bouclier, et monta sur son cheval, paré et sellé devant les portes. Alignés en carré, les cavaliers partirent au galop vers Burg Marhlinge.

◊ ◊ ◊ ◊
À quoi bon vivre si c'est pour mourir de faim ? C'est toute la réflexion d'un “résistant” du Nord…

Au bout de cinq jours, les soldats de Elphir étaient presque arrivés. À midi, ils s'arrêtèrent à la lisière d'une forêt pour manger un morceau. La météo n'était pas très clémente ce jour là : vent puissant, beaucoup de nuages, une pluie qui s'annonçait à l'horizon.

« Mieux vaut ne pas s'attarder ici, ça pue l'embuche. » s'inquiéta Nithral.

Il ne croyait pas si bien dire. À peine il eut dit cela, que des bruits de pas sur les feuilles tombées. Plusieurs cris retentirent, et aussitôt Elphir ordonna de prendre les armes. Plusieurs de ses hommes tombèrent sous des flèches et d'autres furent les premiers à mourir par surprise au corps-à-corps. ELphir tira son épée et chargea au combat, alors qu'il avait toujours son arbalète sur le dos. Le choc des épées et les fracas des boucliers résonnaient dans la forêt, et a fortiori les cris des soldats se ruant au combat. Au bout de longues minutes de combat, les Impériaux, plus organisés et disciplinés, très vite, prirent l'avantage sur les Nordiens.

« Encerclez-les ! Empêchez-les de fuir ! Laissez-en vie ! » hurlait le Capitaine Elphir.

Le combat se termina dans un bain de sang. Jyhan avait perdu vingt hommes, contre quarante rebelles.

« Empilez les corps et brûlez-les, je me charge de l'interrogatoire. Seul. »

Ils étaient trois hommes. Le premier était brun, grand et musclé. Le visage couvert de cicatrices et un tatouage au cou, il était blessé aux jambes : il semblerait que Nithral n'ait pas fait de cadeau à son vis-à-vis. Le deuxième était plus jeune, plus petit, moins fort, et blond. Il avait les cheveux longs, et les yeux bleus, et il semblait apeuré. Quant au dernier, il avait un casque à corne aux pieds, et il avec une épaisse cicatrices sur le visage. Il avait une barbe très broussailleuse et il était impassible

« Je suppose que votre meneur n'a pas eu le courage de se mesurer de lui-même face à l'Empire ? les tacla Jyhan.
– Il a eu raison, au moins. répondit le barbu.
– Désignez-nous l'emplacement de vos places fortes, et je saurai me montrer généreux.
– La pendaison plutôt que la torture ? lâcha le barbu.
– La vie, plutôt que la mort. Je ne suis pas là pour dépenser l'argent de l'Empire à traquer une bande de rebelles idéalistes. Dites moi tout sur vous et vos réseaux, et on en finira assez vite.
– Je suis Aethran, et vas te faire foutre, Impérial. cracha celui qui est cicatrisé de partout.
– Rien à en tirer… *il soupira* Exécutez-les ! »

Trois soldats arrivèrent pour trancher la gorge des trois résistants nordiens. L'appétit coupé par cet évènement, tout le monde remonta sur son cheval en silence, laissant un grand feu destiné à brûler les corps. La route se termina sans un mot. Elphir était peiné, et surtout très soucieux, réfléchissant sur la marche qu'il allait suivre, mais gardait la tête haute.

Arrivé à Burh Marhlinge, Elphir rencontra le Capitaine Eljero Mac Tir, le plus haut gradé du lieu. Ce dernier lui révéla que les résistants trouvaient leur source dans les campagnes, et que ces dernières leur servaient d'abri, et les approvisionnaient en nourriture. Ses éclaireurs avaient éclairé plusieurs pistes à travers la région de Dor-Talathrim, susceptibles d'abriter des réseaux résistants.

« Ils se battent réellement pour libérer le Nord ? Ou l'objectif n'est-il que plus égoïste ? se demanda Jyhan.
– Ah ! Mais vous connaissez les Nordiens… Regardez leur Roi, pour commencer. Ce type se préoccupe plus de sa couronne et de se trouver une dinde pour lui servir de pute que de s'occuper de son peuple. Dans le Nord, il faudra s'y faire, mais les gens ne réagissent que pour leur gueule. Dès que ce sera un autre, ils s'abstiendront bien de l'aider. répondit haineusement Mac Tir.
– De vrais petits seigneurs en leur terre. Donc pourvoir à leurs besoins ne suffira pas ? se désola Jyhan.
– Le dernier général qui a essayé de parlementer, on l'a retrouvé avec deux flèches dans le cou et une oreille en moins. répondit sèchement son compatriote.
– Alors il faudra les démanteler par les armes ? Décidément… Le seul espoir résidera sur les paysans pas prêts à se rebeller.
– Il suffit d'être leur bienfaiteur, et ils passeront très vite à autre chose.
– Pourquoi le Roi du Nord ne fait-il rien ?
– C'est un lâche, comme tout les nordiens. Quand il s'agit d'engager des moyens pour son peuple, personne répond présent. Ces rebelles sont tous des paysans désespérés qui veulent sortir de la misère.
– Isildur lui-même pense plus aux nordiens. Même s'il est idéaliste… Enfin bref ! Passons au plan d'attaque.
– Mes derniers éclaireurs étaient partis incognito pour voir où se terraient ces salauds. Je leur ai même demandé d'intégrer leurs rangs s'ils le pouvaient.
– Quand reviendront-ils ?
– Demain, au plus tard. Profitez-en pour reposer vos hommes, j'ai appris pour l'embuscade. Beaucoup de pertes ?
– Une vingtaine. Ils étaient quarante. Une victoire malgré tout. Attendons demain pour vos éclaireurs, je vais aller me reposer.
– Une chambre est libre à côté de la mienne, si vous le souhaitez. lui proposa Mac Tir.
– Cela suffira, ne vous inquiétez pas. Réveillez-moi si vous avez des nouvelles des éclaireurs. » conclut Elphir.

Mac Tir cligna de l'œil pour acquiescer. Le jeune capitaine partit vers sa chambre, assez spacieuse, légèrement sombre, mais confortable. Il se défit de son armure, ce qui bénit ses épaules alourdies par le voyage. Il posa son épée ainsi que son arbalète et son carquois à côté. Il s'affala sur le lit assez ferme et s'endormit très rapidement.

Le lendemain, c'est Mac Tir qui le réveilla vers neuf heures du matin. Il le convia à le suivre vers la salle de conseil de guerre où un petit déjeuner attendait d'être dévoré. Mac Tir le laissa manger silencieusement un petit moment mais vint très vite à parler des sujets sérieux.

« Je viens de recevoir le rapport des éclaireurs. Un groupe de résistants se cache dans un village au Sud. D'après lesdits rapports, ils sont presque une centaine et armés jusqu'aux dents.
– Il va falloir mobiliser nos hommes. Village fortifié ? s'enquit Elphir.
– Non, mais mieux vaut éviter les chevaux et les armes de siège. Le but n'est ni de tout détruire, ni de se faire repérer.
– Et cette carte, c'est le plan ? Hm hm. La forêt peut servir d'abri et peut donc voiler notre arrivée par derrière. Je pense qu'on devrait embusquer des hommes dedans, et pousser nos ennemis dans la gueule du loup.
– Comment ?
– En lançant un assaut frontal, avec des hommes d'armes et des cavaliers lourds. La peur montera au sein des rebelles et ils voudront peut être fuir. Si ça marche, par derrière, j'ordonne aux archers et guerriers dans la forêt de charger. Avant ça, je poserai un ultimatum à leur chef, sait-on jamais.
– Pas mal, comme plan de guerre. Combien d'hommes mobilise-t-on ?
– Hmm. Deux cents ou trois cents. Cent archers, cents cinquante hommes d'armes et cinquante cavaliers, dont je serai le meneur. Quant à vous, vous serez dans la forêt, à attendre le signal.
– Parfait. Mangez. Je vais m'habiller et mobiliser nos hommes. »


Elphir se retrouva seul et accéléra le mouvement pour manger. Ceci fait, il se rua vers sa chambre se vêtir de son armure et de son épée. Voyant son arbalète, il la laissa, mais s'empara de sa lance. À côté, il y vit une lettre de son amie Wynne, qui disait que les camps étaient terminés et que des mouvements résistants étaient visibles non loin de Burh Widu. Il brûla la lettre et s'en alla, visage grave. Il revit Mac Tir.

« Combien de temps pour aller au village ? demanda-t-il.
– Deux ou trois heures, à tout casser. répondit l'autre capitaine.
– Alors ne perdons pas de temps ! »

Les portes s'ouvrirent et Elphir, à la tête de ses hommes, franchit le seuil de celle-ci. Le soleil claquait sur son armure, réchauffant son corps. Il était impatient de mener sa première bataille sans Irmenor à ses côtés.

◊ ◊ ◊ ◊
L'indépendance et l'idéologie cache toujours des principes bien plus égoïstes que le simple amour du peuple.

Vers treize heures, le village est déjà visible par Elphir. Il ordonna à Mac Tir et ses hommes de faire le tour, pendant qu'il se dirigerait vers le village, pour poser l'ultimatum. Une fois entré, il sentait déjà les regards posés sur lui, avec ardeur et mépris. Encore des gens stigmatisés par leurs pairs. Au fond, il voyait un bâtiment moins miteux et plus grand. Il hurla.

« Au nom de l'Empereur Isildur Telcontar, je vous somme de sortir de votre refuge, de déposer les armes, et de vous rendre aux autorités impériales pour y répondre de vos crimes ! Tout manquement à l'ordre public au nom de la résistance est passible de réclusion criminelle et de peine de mort ! Que répondez-vous ?! »

Le silence s'installa. Plus personne ne dit mot. Personne ne sortit du bâtiment concerné et, pour seule réponse, il reçut une flèche au pied de son cheval, et entendit un “vas te faire foutre par Aranir, sale chien” sortir du village. Il rougit de colère et ordonna aux paysans de rentrer dans leurs maisons.

« Au nom de l'Empereur, je vous condamne à mort ! Préparez-vous à l'attaque, soldats ! »

Il galopa vers son armée et leur ordonna de se positionner. Les cavaliers se retrouvaient devant, torches à la main, prêtes à être lancées sur la maison de bois. Il pointa son bâton de commandement vers l'avant et d'un cri, les hommes s'avancèrent vers le village. Élancés au galop, les cavaliers arrivèrent très rapidement devant la maison, et purent démarrer un feu, forçant la sortie des résistants. Apeurés, ils sortirent tous et voulurent se réfugier dans la forêt : le plan avait fonctionné. « Je les veux en vie ! » hurlait Elphir. Les hommes de Mac Tir, sortirent donc de la forêt pour encercler les résistants nordiens. Ils se mirent tous à genoux et se rendirent en déposant les armes. ELphir mit pied à terre.

« J'en ai assez de ces chasses futiles. Qu'est-ce que vous voulez ? De l'or ? De la nourriture ? Ou peut être vous faites cela car vous n'avez rien à perdre ? dit Elphir, d'une voix grave et coléreuse.
– Que comptez-vous faire ? lui demanda Mac Tir.
– Hors de question de les exécuter comme des chiens. Emmenez les, et ils feront face aux juges. Surtout que leurs pairs veulent s'en prendre à Burh Widu.
– Je croyais que la région vivait bien, même depuis l'occupation ?
– Justement. Je préfère ne pas savoir combien de pognon a disparu avec la maison que l'on a brûlé. »


Il regarda d'un air mélancolique la maison en train de brûler, lâchant une fumée noire. Elphir reprit la parole.

« Nous rentrons ensemble à Burh Marlinge, et de là, je retournerai à Burh Widu. J'irai quérir l'Empereur ou l'Intendant, ensuite, pour réhabiliter les généraux ou d'en nommer de nouveaux.
– Vous aspirez à en être un ? *il sourit* Vous êtes quelqu'un de bien, Capitaine Elphir Tar-Inglorion, sachez le. Je suis ravi de vous avoir connu. Vous êtes un exemple pour nous tous. D'autres chefs de guerre n'auraient pas épargné tout ce monde. Vous avez du respect pour tout le monde, même pour vos ennemis. »

Elphir fut étonné. Il est vrai que le Général Irmenor n'aurait épargné personne durant l'assaut. Il ne faisait que son devoir : garantir l'ordre public, et veiller à la sécurité de tous. Il dirigeait ses soldats comme un homme d'honneur et n'hésitait pas à les mener jusqu'au champ de bataille. Peut être qu'Eljero avait raison. Le soir, ils arrivèrent enfin à Burh Marlinge, où ils enfermèrent les prisonniers et festoyaient un repas mérité après une victoire parfaite : aucun mort à noter du côté de l'Empire. Puis chacun finirent par aller dans leur chambre respective pour prendre du repos.

Le lendemain, Elphir se leva relativement tard, et prit son petit déjeuner avec ses hommes. Peu après, il se prépara à partir, en compagnie de Nithral et ses hommes. Il fit ses derniers adieux au Capitaine Mac Tir, qui s'était révélé comme un homme de confiance, que Elphir risque de regretter. Ce dernier se mit en selle, et, à la tête de ses hommes, repartit vers Burh Widu.

◊ ◊ ◊ ◊
Si on veut en finir avec le Nord, il faut intégrer ceux qu'il a abandonné à l'Empire, pour le priver d'un soutien supplémentaire.

Arrivé à Burh Widu au bout de cinq jours de voyage, Jyhan vit les vestiges d'une bataille, proche de la ville. Pourtant, la ville elle-même n'avait subit aucun dommage notable. Il revit sa meilleure amie Wynne, qui lui raconta les évènements.

« Ils sont arrivés le lendemain de ton départ. Le chef, un certain Ennedor, nous a menacé d'attaquer si on ne quittait pas la ville. Au bout de trois jours, ils ont lancé un premier assaut, mais deux volées de flèches les ont fait reculé. Le lendemain, il amène une catapulte. Or, il se fait prendre à revers par ton ami Derian et ses chevaliers, qui le capturent. Ce personnage s'avérait être un chef d'un groupe très étendu dans le territoire, et, voyant la population le dénigrer, il s'est mit à tout nous révéler : leurs emplacements, les noms, et caetera.
– Étonnant… Écoute, je ne peux pas rester. Sans général, nous avons rien pour montrer que l'on peut garantir la paix. répondit Elphir.
– Mais c'est toi, ce général. Écoute, mon chat. L'intendant Aranir nous a envoyé une lettre officielle, trois généraux sur dix ont été réhabilité. Cahir Anadil, Erchirion Duririon sont revenus, mais le troisième général, Madril Argoth a démissionné de lui-même. Irmenor fait parti des quelques généraux qui ont été démis totalement de leurs fonctions. Ils ont plus que jamais besoin de hauts-gradés, et ton nom commence à faire écho sur tout le territoire, et même outre en allant jusqu'au Gondor et au Calendor. Tu es l'homme que tout le monde attend ! » l'encouragea-t-elle.

Les mots que lui disaient son amie Wynne le touchaient plus que ceux de Mac Tir, alors que les deux voulaient sensiblement dire la même chose : ils voulait voir Elphir comme général de l'Empire. Il fut enfin prêt à affronter la hiérarchie. De toutes façons, le Rhovanion avait besoin d'un gouverneur militaire, pour maintenir l'ordre. Et il fallait insister sur le "un", car plusieurs rendent la prise de décision impossible. En somme, le jeune impérial était prêt à demander le titre de général, mais aussi de ne l'accorder qu'à lui, ou alors de ne pas donner un titre hiérarchiquement plus haut que le sien. Cela lui permettrait d'exercer un contrôle total sur le Rhovanion, sans contestation possible. De plus, il pourrait éviter l'indiscipline d'éventuels pairs, et donc punir les manquements aux ordres.

« Tu as raison. Je partirai pour Minas Ithil dès demain et j'irai rapporter à l'Intendant tout ce que je sais. Je pense partir tôt, donc si je ne le revois pas, dis à Nithral que je lui confie la ville en mon absence. finit-il par dire.
– À ta guise, mon chat. Et reviens me voir avec ton titre, et l'équipement adéquat.
– Tu as des nouvelles de mes frangins ?
– Ah ! Que tu crois ! À part une lettre de départ chargée de haine, Wedrar et Tanael n'ont rien dit de plus. Quant à Angirv… Tu connais ton frère. se moqua Wynne.
– Et tes sœurs ?
– J'ai vu qu'une résidence était libre, ici, à Burh Widu. J'ai décidé de l'acheter pour pouvoir rester ici, et éventuellement accueillir mes sœurs. »

Elphir bougonna sans pour autant être étonné, et sans regretter non plus. Après tout, il l'avait cherché, et puis ses frères étaient des abrutis finis, surtout Angirv. Il partit donc se coucher dans sa chambre, alors que la nuit tombait à peine. Après une longue nuit de semaine, il se leva avant l'aube et se prépara à un voyage rapide vers Minas Ithil. C'est au bout d'une petite semaine qu'il arriva dans la grande cité de l'Intendant. Magnifique. “Tant de beauté ne pouvait qu'abriter une pareille beauté de cœur” se disait le jeune capitaine. Il avait sur lui de nombreuses lettres officielles, pour pouvoir rencontrer en personne l'Intendant. Il entra dans la belle citadelle et prit son temps en observant toute la ville de ses yeux ébahis. Arrivé devant le Palais, un interrogatoire s'imposa.

« Monsieur. Avant de rencontrer le Surintendant de l'Empire, il va falloir répondre à certains critères.
– Oh oui, je sais, je sais. J'ai quelques lettres sur moi… des lettres officielles. répondit Elphir.
– Voyez-vous ça. Montrez. *Le capitaine impérial sort les lettres de son sac, scellées et cachetées, et les donne au garde* Ah oui. En effet. Rhovanion… Il m'avait semblé qu'aucun général n'y avait été réhabilité depuis les abus. Enfin, après, ce que fais l'Intendant n'est ni de mon ressort, ni à moi de le juger.
– Je suis Elphir Tar-Inglorion, j'ai secondé le Général Irmenor jusqu'à son départ. Dès qu'il fut suspendu, j'ai prit la relève pour assurer le maintien de l'ordre.
– Oh ! C'est vous ! D'accord, d'accord, il fallait le dire plus tôt. Entrez donc, je pense que l'Intendant voudra bien vous recevoir. Suivez-moi. »

Elphir s'exécuta, pouvant ainsi visiter la dernière partie de la ville, et probablement la plus prestigieuse. Les Intendants avaient du goût, au fil des générations, au moins. Traversant les corridors, le garde lui racontait tout un tas de choses, notamment la diète et aussi l'avenir des généraux suspendus. Deux avaient déjà été redéployés, un avait quitté ses fonctions et six autres, dont Irmenor, étaient démis totalement de leurs fonctions (c'est ce que lui avait dit Wynne, mais le soldat ne savait surement pas que des nouvelles avaient été envoyées). Arrivé devant une porte assez imposante, le garde s'arrêta. L'intendant était derrière cette porte. Il lui rendit les lettres et laissa Elphir sur place en lui souhaitant bonne chance. Ce dernier frappa à la porte. Il crut entendre un semblant de réponse alors il rentra.

« Monseigneur. *il s'inclina* Je suis Elphir Tar-Inglorion, j'ai dirigé le reste des forces du Rhovanion face aux insurrections du Nord. Je suis venu vous quérir car je ne peux plus diriger autant d'hommes avec un simple titre de capitaine. Aussi je vous demande d'habiliter des officiers aptes à prendre les rênes du Rhovanion.
– Vous avez des suggestions à me faire ? Hormis deux-trois, les autres restent une belle bande de bras cassés. Cahir Anadil et Erchirion Duririon sont repartis vers le Rhovanion.
– Sans vouloir paraître arrogant, Mon Seigneur, mais… je pense être apte à porter ce titre. J'ai réussi, certes non sans pertes, à tenir nos villes loin des combats, et à limiter les dégâts causés par mes pairs et à repousser les rebelles. osa le jeune capitaine.
– C'est vrai. Je dois admettre que de bons échos à votre sujet me sont parvenus. Pas de civils morts, volonté d'obtempérer avec les rebelles, décence. Je sens en vous quelque chose que je n'ai pas forcément décelé chez les autres. Ça nous change des gens tels qu'Irmenor, n'est-ce pas ? *il s'arrêta pendant un moment en faisant quelques pas, et reprit* Alors soit, je vous accorde ce titre. Étant donné que je l'ai démis de ses fonctions, je pense que vous pouvez le remplacer. Désormais, vous êtes Général de l'Empire.
– Votre confiance m'honore, Sire. Je saurai m'en montrer digne.
– Je dois avoir son insigne de général, quelque part. *il farfouille dans plusieurs tiroirs de son bureau, et finit par trouver un objet assez lumineux* Le voilà. Tenez, que vous puissiez montrer votre nouveau rôle, notamment au forgeron pour votre équipement.
– Merci à vous. J'ai une dernière question. Qu'est-il advenu des généraux que vous avez suspendu, il y a quelques temps ?
– Plusieurs ont été démis totalement de leurs fonctions, comme Irmenor et ses sbires, dont les noms m'échappent. J'ai redéployé les autres ailleurs sur le territoire comme je vous l'ai déjà dit. Seuls les plus jeunes et les plus talentueux sont repartis. Anadil et Duririon ont presque votre âge, et vous pourrez le faire confiance, je pense.
– Je vois. Merci, Sire, encore une fois. Je vous laisse tranquille, à présent. »

◊ ◊ ◊ ◊
« J'ai une belle vie, maintenant, et puisse-t-elle ne pas me changer. »

Une semaine plus tard, Jyhan revint à Burh Widu, chargé de fierté. Il y rencontra les fameux Cahir Anadil et Erchiron Duririon, généraux de l'Empire avec qui il allait collaborer pendant un certain temps. Il découvrit deux hommes plus que sympathique et intelligent. Les deux allaient forcément s'apprécier.

« Alors ! Racontez-moi ce qu'il s'est passé pour causer votre suspension à tous. le taquina Jyhan.
– Raah… Ne m'en parlez pas… Votre saleté d'Irmenor prévoyait un putsch contre l'Empereur avec son cabot. Je l'ai rapporté aux autres, mais tout est parti à vau-l'eau avec les rebelles. Si vous n'étiez pas là, Illuvatar seul sait ce qu'il se serait passé. répondit Cahir, avec un léger sourire.
– Le fait est que nous avons voulu arrêter Irmenor et que les rebelles ont réagi en même temps. Une fois sur deux fronts, nous étions impuissants.
– Je n'ai fait que mon devoir, tout comme vous.
– Et avec brio. J'ai affecté deux commandants pour chaque fort du Rhovanion. Nous devrons rester ici, ensemble, pour coordonner l'armée dans le territoire.
– Et avec vous, ce sera plus aisé, je l'espère. J'ai d'ailleurs pensé que nous pourrions prendre le Capitaine Mac Tir pour nous seconder, qu'en pensez-vous ?
– Pourquoi pas… C'est quelqu'un de bien, après tout. Il a ralenti plus que correctement Irmenor. commenta Erchirion.
– Et il m'a bien aidé contre les rebelles. »

Elphir cligna de l'œil, et scella une lettre conviant le capitaine Mac Tir à rejoindre Burh Widu et y seconder les généraux à leur tâche. Peu après ça, Elphir se mit en quête de retrouver Wynne, et, ne la trouvant pas, il commença légèrement à s'inquiéter. Demandant à tout ses subalternes, il finit par tomber sur une femme qu'il ne connaissait pas. Sur le moment, il ne se rendit pas vraiment compte. Il lui fallut une bonne minute pour comprendre.

« Une seconde… vous êtes qui, vous ? demanda-t-il.
– Je suis désolée, monseigneur, mais ma sœur m'a dit que je trouverais son ami, par ici. répondit la jeune femme, dont les cheveux roux rappelaient quelque chose à Jyhan.
– Votre sœur ? Hm hm. Mais encore ? insista le jeune homme.
– Wynne. Elle s'appelle Wynne Grimanir. Elle connait l'un des généraux du Rhovanion. Elle a acheté une maison, ici, et nous sommes venus la rejoindre. continua-t-elle.
– Ah ! Tout s'explique. Vous devez être la sœur de la compagne du général Tar-Inglorion. osa-t-il.
– Compagne ? Elle a finalement réussi conquérir son cœur ?
– Hélas, je ne crains qu'elle n'ait jamais essayé… et moi non plus, d'ailleurs.
– Vous… ?!
– Je suis Elphir Tar-Inglorion.
– Je suis désolée. Wynne nous a toujours confessé ses sentiments envers vous, sans pour autant qu'elle ne dépasse sa timidité.
– Je suis à peu près dans le même cas, même si mes fonctions ne m'ont pas permis de penser à elle autrement que par l'importance de sa présence auprès de moi.
– Vous l'aimez ?
– Plus que tout. Et vous, quel est votre nom ?
– Cathriel. Je suis sa benjamine. Notre aînée s'appelle Lithariel, elle arrivera après-demain.
– Je vois. Vous pouvez me mener à votre maison, que je passe le cap avec votre sœur ?
– Monsieur est donc pressé ! Suivez-moi. »


Il avait bien joué le coup en se faisant passer pour un soldat lambda, nouvelle preuve de son intelligence et de sa ruse. Elphir savait maintenant que son amie de toujours l'aime, et il sait que tout ses sentiments sont réciproques. Cela l'emplit de joie. En marchant vers la destination, Elphir put en savoir plus au sujet des sœurs de son amie. Elles étaient de sang-mêlé, originaire d'Umbar, leur famille prend la route de la Morthond par amour il y a cinq générations. Et depuis ces cinq générations, la légende dit que les filles Grimanîr sont rousses de mère en fille. Ce teint de cheveux donnaient un air flamboyant, passionné et charismatique à Wynne, comme à sa sœur, Cathriel. Il paraitrait même que leurs cheveux suscitaient beaucoup de rumeurs au sujet de ces femmes. Elphir en fut presque émerveillé. Au bout de quelques minutes, Cathriel arrêta la marche : ils étaient arrivés. Elle en profita pour la planter la, sans rien dire, avec un large sourire et un clin d'œil. Elphir comprit qu'elle voulait qu'il passe à l'acte. Il soupira et entra sans frapper à la porte. Il vit son amie dans une somptueuse robe, à la couleur rouge, s'accordant parfaitement avec ses cheveux. Elle était parfaitement bien coiffée, et s'approcha de Elphir. Sans qu'il n'attende un geste, ce dernier prit la tête de sa copine entre ses mains, et l'embrassa. Il finit par passer toute la nuit avec son amour de toujours.

Aujourd'hui, Jyhan était un homme comblé.





Apparence
Elphir est un grand sang-mêlé vu que son sang est plus dunàdan qu'homme faible, grâce à sa mère, atteignant une taille dépassant le seuil des mètres quatre vingt dix. Il n'est pas très musclé, mais entretien son corps suffisamment pour avoir une belle carrure. Il a les cheveux blonds foncés, qu'il coiffe désormais sur le côté droit, et légèrement en arrière (parfois totalement en arrière), et une barbe de la même couleur dont il ne garde que la moustache, le menton, les favoris ainsi que les pattes depuis quelques temps, laissant arborer une barbe assez fournie. Il a les yeux gris sombre, lui donnant un regard sévère et profond. Il ne porte pas de cicatrices sur le visage, ni sur le corps, et le seul tatouage qu'il garde est celui d'un lys rouge, tatoué par les soins de son amie Wynne, sur le pectoral gauche. Il s'est amusé à y tatouer, bien plus tard, la phrase « aussi royal que mon amour » en quenya au dessus du motif, et le nom de « Wynne » en dessous du motif, et ce, en quenya aussi. D'un côté vestimentaire, Elphir est quelqu'un de très raffiné, qui porte plusieurs couleurs dont le bleu, le orange, et le rouge d'une très noble manière. Le noir, le gris, le blanc et même le marron lui sied tout aussi bien. Il porte souvent des broches en argent ou en or, représentant l'arbre blanc, un bouclier, une fleur ou autre motifs du même style. Outre cela, il ne porte qu'une chevalière en or avec un rubis offert par sa compagne, et un tri-collier en chaîne en argent. Le seul cuir qu'il porte est très sombre, ou noir : on le voit à ses bottes, ses gants, son fourreau et même les bandes en cuir qu'il utilise pour son épée.

Ce passage devait être mis dans la section histoire, mais vu qu'il décrit avec précision l'armure portée par Jyhan, j'ai décidé de le mettre ici :

Elphir s'inclina et sortit de la salle du bureau de l'Intendant, avec un sourire très mal caché. Il se dirigea vers la sortie, et revit le garde, toujours aussi amical. Ils se firent un bon clin d'œil, avant que Elphir ne se dirige vers la forge. Il ressentait la chaleur étouffante sortant de la bâtisse à mille mètres à la ronde. Arrivant devant la forge, il vit un homme barbu jusqu'au torse, roux et torse nu dans son tablier. Un bon forgeron, dira-t-on.

« Bienvenue cher client ! Qu'est-ce que ce sera pour vous ? Épée, armure ?
– Je vous salue, ce sera une armure sur mesure pour un général. J'ai une lettre de l'Intendant. Avec une épée, aussi, d'ailleurs.
– Aaaah ! Enfin ce salopiaud fait appel à mon métier ! Nan, j'adore et je respecte beaucoup l'intendant. Mais il sous-estime mon métier, j'ai l'impression. Là vous allez avoir un vrai équipement.
– J'aimerais une belle armure gris sombre-marron, vous voyez. *le forgeron acquiesce en marmonnant* Cuirasse complète, avec épaulières et gantelets. Pour le bas, jambières jusqu'aux genoux avec cuissardes. Du basique en somme. Sur le plastron, gravez-y l'arbre de l'Empire et ajoutez-y un col pas trop haut, par la même occasion.
– Hm hm. Continuez.
– Pour le casque, j'aimerais un heaume complet de la même couleur mais avec de belles ailes blanches, comme les gardes de la Fontaine, et une pointe dont le sommet forme une tête de dragon. Vous y arriverez ?
– Ah ! Enfin le défi ! Pour la lame ?
– Épée longue ou bâtarde, avec un pommeau qui forme un anneau en argent, avec une pierre assez colorée si possible.
– Épais, alors ?
– Ce serait mieux, et accrochez-y deux chaines en argent épaisses et un ruban bleu.
– J'aime la précision, garçon. Vous êtes un vrai client ! Pour la garde ?
– Alors là… Bon, la poignée, cuir ou tissu noir suffira. Pour la garde, je la vois normale, assez épaisse, droite avec deux quelques pierres de couleurs. Pour la lame, j'aimerai un début non aiguisée où vous y mettrez une phrase « L'allié n'est pas toujours là où il est écrit » en quenya, où j'aimerais qu'il soit possible de l'enrouler autour de bandes de cuir noires. J'aimerais une lame épaisse et dentelée à un niveau proche de la pointe. Mais pas trop. Et rétrécissez le départ de la lame avant la partie tranchante, si vous voyez ce que je veux dire.
– Hm hm. Ce sera parfait. Un vrai équipement de haut-gradé ! Voilà ce que j'aime ! Venez moi voir, demain, vers midi. Tout sera normalement prêt !
– Merci beaucoup, mon cher. À demain, alors. »


Le lendemain, plus ou moins tôt, il s'habilla à la vitesse de l'éclair, et, sans manger, se dirigea vers la forge. Il découvrit à l'entrée un spectacle des plus jouissifs. Son armure était prête, là, et brillait de sa splendeur. Tout était parfait : la couleur, la forme, les épaulières haute, le col en plates, le motif : tout y était ! Travail exceptionnel dans la finition et sur l'esthétique. Le casque, lui, arborait des ailes magnifiques, rappelant les gardes de la Fontaine, élite du Gondor, et la pointe arborait une tête d'aigle, qui s'adaptait encore mieux qu'un dragon. Puis il vit le fourreau de cuir noir somptueux dont la chappe et la bouterolle donnait un air de magnificence. Dès qu'il dégaina, toute fierté se lisait sur son visage. La lame était parfaite, tout ce qu'il avait imaginé de mieux.

Tempérament

Elphir est un homme qui a un ego et une fierté très prononcé. Il a tendance à imposer ses choix et ses stratégies, parfois sans consulter personne et ne prendre en compte aucun conseil ou aucune mise en garde. Cela dit, c'est quelqu'un de courageux, de valeureux, qui a un sens de l'honneur, de la décence et de l'humanité, qui fait prévaloir l'humain et l'Empire avant tout. Ce n'est pas quelqu'un qui s'en prend aux civils, et il n'use de la violence qu'en dernier recours dans le cadre de l'ordre public. Outre cela, c'est un homme ambitieux, voulant toujours plus de pouvoir et plus de conquête, et quelqu'un de réfléchi et patient, attendant un bon moment pour frapper. Cet homme qu'est Elphir a beaucoup de respect pour ses hommes, et ne vit que pour son amour, et son devoir. C'est quelqu'un de passionné et qui n'hésite pas à tuer ou limoger pour garantir l'ordre public et surtout aucun abus, écart ou contestation de la hiérarchie en place. Elphir s'intéresse beaucoup à la condition parfois déplorable des ressortissant nordiens, et surtout des campagnards qui ne demandent rien d'autres que vivre en paix ; il essaye, de son côté, de leur apporter des ressources pour qu'ils puissent vivre dans de meilleurs conditions et pour qu'ils puissent, par ailleurs, apporter plus de grain pour les villes. D'un autre côté, il est très envieux de parachever la conquête du Royaume du Nord, en réduisant la famille royale à néant, et en unissant le tout dans un seul empire, avec le même droit, la même armée, et la même politique.

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Dernière édition par Elphir Tar-Inglorion le Sam 18 Nov - 16:01, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Jyhan Kalweyt, Talentueux Général de l'Empire   Jyhan Kalweyt, Talentueux Général de l'Empire EmptyLun 13 Mar - 15:20

Ah ! C'est déjà mieux qu'un elfe Razz.

Hâte de voir la fiche se développer, concernant ton allégeance, elle va directement à l'Empereur en temps que membre des légions impériales du Rhovanion même Aglahad, via son titre de Généralissime, est le plus haut placé de la hiérarchie militaire de l'Empire.
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MessageSujet: Re: Jyhan Kalweyt, Talentueux Général de l'Empire   Jyhan Kalweyt, Talentueux Général de l'Empire EmptyLun 13 Mar - 21:19

L'Empereur c'est juste le gars central, mais via la naissance au Gondor, je suis plus ou moins affilié à son autorité plus qu'à l'Arnor non ? Enfin bref, c'est qu'un détail ! J'essaierai d'aller assez vite pour pouvoir rp avec lui aussi !
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MessageSujet: Re: Jyhan Kalweyt, Talentueux Général de l'Empire   Jyhan Kalweyt, Talentueux Général de l'Empire EmptyMar 14 Mar - 11:40

Si tu étais fieffé en Gondor, ça aurait été possible mais là, tu es simplement légionnaire mais c'est pas important pour le moment effectivement ^^.

Si tu veux avoir des liens avec mes personnages (Aranir d'Ithilien, qui aurait très bien pu destituer ton mentor là vu qu'il me paraît un peu brutal et en contradiction avec le soft power voulu par Isildur) ou encore avec Odomar Volmark (celui-ci est un chevalier fieffé de la Morthond qui est devenu seigneur en 990 donc qui peut très bien avoir rencontré ton personnage durant sa jeunesse, voir même, qui a pu l'entrainer).
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MessageSujet: Re: Jyhan Kalweyt, Talentueux Général de l'Empire   Jyhan Kalweyt, Talentueux Général de l'Empire EmptyJeu 16 Mar - 23:29

Normalement, tout est bon et j'ai fini ma fiche ! Merci d'avance Smile
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MessageSujet: Re: Jyhan Kalweyt, Talentueux Général de l'Empire   Jyhan Kalweyt, Talentueux Général de l'Empire EmptySam 18 Mar - 19:56

Et je valide !
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MessageSujet: Re: Jyhan Kalweyt, Talentueux Général de l'Empire   Jyhan Kalweyt, Talentueux Général de l'Empire Empty

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Jyhan Kalweyt, Talentueux Général de l'Empire
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